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Campus - Expérience

Un jeune Libanais à l’Assemblée nationale française

Georges-Maxime Moussallem, 19 ans, étudiant en troisième année de droit à l'USJ, a effectué un stage d'un mois à l'Assemblée nationale française.

Georges-Maxime Moussallem est étudiant en troisième année de droit à l’USJ.

Le stage de Georges-Maxime à l'Assemblée nationale française, du 16 septembre au 16 octobre, consistait à observer de près de quelle manière se déroule le travail au sein de l'hémicycle. Le jeune étudiant, qui a accompli son stage sous la « tutelle » du député d'origine libanaise Élie Aboud, a assisté aux diverses réunions, dont certaines étaient consacrées aux propositions de loi ou ouvertes aux membres du gouvernement pour des échanges avec les parlementaires sur l'évolution de la situation dans le pays. « J'ai rencontré plusieurs députés, j'ai suivi de près le déroulement d'une campagne présidentielle et j'ai rencontré beaucoup de jeunes entre 18 et 25 ans, impliqués dans cette sphère politique à plusieurs niveaux, notamment l'organisation », raconte Georges-Maxime. Le jeune homme a eu également l'opportunité de rencontrer d'autres stagiaires en provenance de différentes régions de France. « Ce qui m'a le plus marqué dans ce stage, c'est la constante vision pour le futur et la place prépondérante réservée aux jeunes qui sont au centre de tous les débats quel qu'en soit le sujet », confie-t-il.
« Énormément » intéressé par la politique, Georges-Maxime trouve que c'est « un domaine très important qui touche à tout et sans lequel une société ne pourrait pas fonctionner ». « On ne peut mieux comprendre la politique qu'en s'y impliquant directement. L'Assemblée nationale est l'une des institutions les plus importantes en France puisque les décisions politiques (telles que les lois) doivent passer par elle », précise-t-il.

Regarder vers l'avenir
Selon le futur juriste de retour au Liban, il faut que les jeunes soient au cœur des préoccupations nationales, et cela en ne regardant pas vers le passé mais plutôt en regardant en avant et en préparant un avenir meilleur. « Le changement se fait petit à petit. Il faut commencer par se mettre d'accord sur les sujets basiques et ne pas laisser les différences dans les appartenances politiques nous séparer », continue-t-il. Le jeune homme, qui confie que son stage lui a permis d'avoir une autre vision de la politique et de mieux comprendre sa complexité, poursuit : « La politique, ce sont des couches et des sous-couches. » Ce n'est qu'en « voyant de nos propres yeux » comment le travail politique s'effectue (notamment au niveau du respect des délais, de la vérification des moindres détails, etc.), qu'on en comprend la difficulté. Par ailleurs, Georges-Maxime souligne que « les attachés parlementaires dont le rôle est primordial, qui travaillent dans l'ombre et les coulisses, méritent aussi d'être mis en exergue : leurs tâches sont assez délicates et ils permettent aux députés d'être plus préparés pour les séances parlementaires ». Et le jeune homme de conclure : « Vouloir participer à la vie politique, ce n'est pas simplement et uniquement avoir envie de changer les choses, c'est aussi vouloir prendre les mesures nécessaires à cette fin. Si jamais j'ai l'occasion de répéter cette expérience au sein de l'Assemblée, je la saisirai. »

Le stage de Georges-Maxime à l'Assemblée nationale française, du 16 septembre au 16 octobre, consistait à observer de près de quelle manière se déroule le travail au sein de l'hémicycle. Le jeune étudiant, qui a accompli son stage sous la « tutelle » du député d'origine libanaise Élie Aboud, a assisté aux diverses réunions, dont certaines étaient consacrées aux propositions de...

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