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Liban

La collecte de Sukleen a repris depuis hier

Durant les quelques jours de grève des ouvriers de Sukleen, les déchets ont eu le temps de s’accumuler de nouveau dans les rues. Le problème devrait être réglé aujourd’hui. Photo Hassan Assal

Après une interruption qui dure depuis jeudi matin, les camions de Sukleen ont repris la collecte dans les quartiers de Beyrouth et du Mont-Liban depuis hier. Dans un communiqué, les ouvriers ont annoncé hier qu'ils mettaient fin à leur grève. Ils avaient bloqué l'entrée des usines de la compagnie depuis mercredi à minuit afin de protester contre la perspective de leur licenciement prochain, étant donné que le contrat de Sukleen et Sukomi (sa compagnie sœur qui s'occupe du traitement des déchets) vient à expiration en mars 2017 pour la première, et à la fin de 2016 pour la seconde.
Sukleen a en effet perdu l'appel d'offres lancé par le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) le 14 octobre au profit d'une autre compagnie. Sukleen et Sukomi, qui appartiennent au même groupe, étaient chargées de la gestion des déchets pour le compte de l'État depuis une vingtaine d'années.
La reprise de la collecte par les camions de Sukleen signifie la fin de l'amoncellement des ordures dans les rues, qui durait depuis quelques jours (la compagnie a précisé, dans un communiqué, que les déchets seront levés entièrement aujourd'hui au plus tard). Dans leur communiqué, les ouvriers de Sukleen annoncent que le comité qu'ils ont formé a pu faire entendre leurs revendications, remerciant « le bureau ouvrier du mouvement Amal et Ali Hamdane pour leur soutien direct à leurs demandes, ainsi que le ministre du Travail Sejaan Azzi qui est intervenu rapidement » en vue de régler ce problème.

Après une interruption qui dure depuis jeudi matin, les camions de Sukleen ont repris la collecte dans les quartiers de Beyrouth et du Mont-Liban depuis hier. Dans un communiqué, les ouvriers ont annoncé hier qu'ils mettaient fin à leur grève. Ils avaient bloqué l'entrée des usines de la compagnie depuis mercredi à minuit afin de protester contre la perspective de leur licenciement...

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