Libanais de tous les pays... détrompez-vous sur Trump !

À quelques semaines de l'élection présidentielle aux États-Unis, il serait sans doute utile que les Libanais soient conscients de certains points au sujet du candidat républicain Donald Trump; des points que les médias s'emploient souvent à occulter:
1. Donald Trump est un pater familias dans le sens le plus traditionnel du terme. Il a cinq enfants et huit petits-enfants. Pour tous, la famille est prioritaire. Une famille modèle américaine que plein d'autres aimeraient émuler de par les États-Unis et le monde. Homme moderne, il a eu deux divorces, comme plein d'autres, et trois mariages. Il a eu des enfants avec ses trois femmes et tous ont des relations très amicales et harmonieuses grâce au grand-père. Un autre modèle à suivre en ce monde où la famille traditionnelle est en ruine. Les Libanais respectent certainement ce modèle qui ne leur est pas étranger.
2. Donald Trump n'est pas à vendre. Personne ne peut l'acheter. Il finance sa propre campagne et n'est redevable à personne. Cela lui permettra de gouverner sans quiproquo et sans être une marionnette aux mains des donateurs et des lobbyistes. Au Liban, il aurait été nommé membre honoraire du groupe «Vous puez» (Tol3et Reehitkon) grâce à cet atout. Les Américains en ont marre des politiciens à vendre tout comme les Libanais. Le mouvement Beirut First qui émerge au Liban est l'écho du mouvement America First que Trump a initié.
3. Donald Trump n'est pas un avocat comme les Obama et les Clinton, qui sont champions dans l'art de la lawyocratie, ou «non» n'est pas vraiment «non» et «oui» n'est pas vraiment «oui», et la vérité et la justice ne sont que des nuances de gris. C'est le style actuel du politiquement correct qui ravage le monde et présente une excuse trop commune pour camoufler la vérité. Trump n'est pas un politicien de carrière et dit les choses telles qu'elles sont. C'est peut-être principalement pour cette raison qu'il se fait des ennemis, surtout parmi les médias qui essaient de vous bourrer le crâne. Comme Libano-Américain, je sais que dire la vérité à propos du statu quo est la première étape pour réformer les choses aux États-Unis comme au Liban. Il faut un diagnostic clair avant de commencer un traitement efficace.
4. Comme homme d'affaires, Trump a bâti des immeubles de tout genre et employé des milliers de gens des deux sexes, de toutes races, religions et nationalités. Il a dû assurer les fins de mois et payer les salaires et les factures de son propre budget, ce qu'aucun politicien n'a jamais eu à faire surtout pas Hillary. Avec la dette américaine accablante qui grandit à vue d'œil et la dette libanaise, avec des économies en crise, il nous faut de vrais hommes d'affaires au pouvoir, des hommes qui respectent leurs budgets, diminuent leurs dépenses, augmentent le rendement et assainissent l'économie du pays. Nous avons l'obligation de redresser ces économies déplorables pour assurer le futur de nos enfants qui vont être sûrement submergés par les dettes de leurs parents à ce train-là.
5. Le temps des dynasties est bien révolu, que cela soit les Bush, les Clinton, les Berry, les Gemayel, les Chamoun, les Obama, les Hariri, les Aoun ou les Kennedy (et tous ceux que j'ai oubliés). Le Liban et les États-Unis sont des républiques démocratiques avec un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Les Constitutions des deux pays ne contiennent aucune trace monarchique ou dynastique. Rien que pour sauvegarder le futur de la vraie démocratie dans ces deux pays, un «outsider» doit être élu sans faute, comme Donald Trump.
6. Donald Trump assure que pour respecter la souveraineté de l'Amérique et sa sécurité, des frontières sûres doivent être érigées, le cas des refugiés doit être totalement réexaminé et les immigrants doivent avoir un statut légal. Cette position, d'après moi, est partagée par la majorité des Libanais afin qu'elle soit appliquée également dans leur propre pays.
7. Étant huit fois grand-père, Trump ne pressera sûrement jamais sur le bouton nucléaire. Il ne commencera pas une nouvelle guerre au Moyen-Orient. Il n'était pas favorable à la guerre contre l'Irak ou la Libye, ni pour un changement du régime égyptien, fomenté par Obama et Clinton. Ce sont souvent les personnalités faibles qui nous embarquent dans les guerres pour prouver que leur personnalité est forte. Ce n'est pas le cas de Donald Trump.
8. Trump fera de Poutine son allié, aussi bien que le président chinois. Pour le Liban, cela veut dire la suppression de la polarisation; ne plus craindre l'Iran ou l'Arabie et ne plus tolérer leur ingérence constante dans nos affaires. Cela serait plus que rafraîchissant et on verra le déclin inexorable des dynasties politiques qui paralysent le pays.
9. Trump soutient l'armée américaine et il appuiera de surcroît l'armée libanaise, protectrice de la souveraineté et des frontières, notre institution libanaise la moins
corrompue.
10. The Art of the Deal, le best-seller de Donald Trump, aurait très bien pu être écrit par bon nombre de Libanais qui seraient remontés jusqu'aux ancêtres phéniciens. Alors que Hillary est vraisemblablement une traîtresse, Donald est un «trader.» Il préfère faire le «trade» pas la guerre, dans la plus pure tradition phénicienne. Une autre similarité flagrante entre le Donald et le Libanais.
11. Donald Trump peut être considéré comme le «milliardaire prolétaire». Il a passé sa vie dans le bâtiment et la construction, et non pas au milieu de l'élite de Hollywood ou de Wall Street. C'est pour cela qu'il peut parler si clairement et directement à l'homme de la rue, et en même temps aller à son appartement luxueux dans la «Trump Tower» pour assister à un gala en redingote. Ses formules ne sont pas vulgaires comme les médias les décrivent méchamment. Elles sont simplement populaires. Il a travaillé très dur toute sa vie, en créant des œuvres réelles, en bâtissant des chefs-d'œuvre, aidé par des ouvriers bâtisseurs, non pas en brassant de la paperasse et spéculant au casino de Wall Street. Son franc-parler est inspiré des méthodes didactiques très efficaces de son illustre ami Tony Robbins, qui utilise dans ses milliers de séminaires un langage choquant pour établir une atmosphère d'honnêteté et d'authenticité émotionnelle. Ce profil du milliardaire prolétaire est très commun parmi nos milliardaires libanais qui ont fait fortune de par le monde, ceux qui ont bâti l'Afrique et les pays du Golfe, entre autres.
12. Donald Trump veillera personnellement au soutien et l'élection d'un président maronite libanais qui le mérite. Encore faut-il que l'on puisse trouver cet homme ou cette femme courageux. Ses confidents comprennent des hommes comme Walid Farès et Thomas Barrack (CEO, Colony Capital). Son entourage inclut le juge Jeanine Pirro (de mère libanaise) et Tony Sayegh, personnalité de télévision américaine. Des noms très familiers à nous, Libanais, mais aussi aux
Américains.
Hollywood, les médias, Wall Street et Internet détestent Trump parce que ce sont des mondialistes qui n'aiment pas les frontières en tout genre. Ces gens-là ne respectent aucune frontière, encore moins les frontières de notre petit Liban. Le monde est cependant en train de réagir contre ce mondialisme: Donald Trump, Brexit, etc.
J'en appelle aux Libanais trumpistes de partout: le Trump Train est bien en marche et ce sera le vrai Orient Express. Sautez à bord tant qu'il est encore temps.