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Liban - Attentat de Ksara

« Seule la justice peut mesurer l’opportunité d’une arrestation », affirme le parquet militaire

Voulant mettre fin au tollé qu'a suscité la libération du cheikh Bassam Tarras, impliqué dans l'attentat terroriste qui s'est produit le 31 août sur la route de Ksara (Zahlé), le parquet militaire a affirmé hier dans un communiqué qu'il revient à la justice seule d'évaluer l'opportunité d'une arrestation, à la lumière des circonstances et de la teneur de l'enquête menée.
Pour rappel, le cheikh Tarras avait été interpellé le 11 septembre, à la suite d'informations obtenues auprès de suspects arrêtés par la Sûreté générale, mais a été par la suite rapidement relâché.
« Selon ce que comportent la teneur et les circonstances de l'enquête, seule la justice peut évaluer les motifs d'une arrestation, », a précisé le parquet militaire. Rappelant que « sur instruction du commissaire adjoint du gouvernement, Hani Hajjar, le cheikh Bassam Tarras a été remis en liberté sous condition de rester à la disposition de l'enquête », l'instance judiciaire a précisé que cette condition implique « que l'enquête avec ce dernier sera poursuivie ». Et d'étayer son affirmation en révélant que le cheikh Tarras sera entendu lors d'une audience auprès du magistrat Hajjar, prévue le mercredi 28 septembre.
« Le 11 septembre, le juge Hajjar avait donné instruction à la Sûreté générale de convoquer le cheikh Tarras et non de l'arrêter », a poursuivi en outre le parquet, soulignant que « l'ordre d'arrêter un individu intervient après que son témoignage eut été recueilli et non auparavant ». « La justice n'a pas estimé que les données de l'enquête imposent d'arrêter Tarras en tant que suspect dans l'affaire de l'attentat de Ksara », ajoute le communiqué, affirmant que « personne ne peut surenchérir quant au sérieux du parquet militaire dans la poursuite des réseaux terroristes ».
L'instance judiciaire a par ailleurs évoqué le transfert du dossier de l'enquête par la Sûreté générale au service de renseignements de l'armée, indiquant que « cette démarche a été décidée pour des raisons techniques, ce qui n'amoindrit pas le rôle de la Sûreté générale et ne marginalise pas ses réalisations, notamment dans l'affaire de l'attentat de Ksara, dont la SG a découvert toutes les ficelles en peu de jours ».
Le parquet a enfin souligné que « l'enquête nécessite des informations techniques pour éclaircir tous les éléments concernant l'affaire du cheikh Tarras, afin de décider de manière définitive son arrestation ou son acquittement, selon qu'il existe ou non des preuves imposant la poursuite » du religieux.

Voulant mettre fin au tollé qu'a suscité la libération du cheikh Bassam Tarras, impliqué dans l'attentat terroriste qui s'est produit le 31 août sur la route de Ksara (Zahlé), le parquet militaire a affirmé hier dans un communiqué qu'il revient à la justice seule d'évaluer l'opportunité d'une arrestation, à la lumière des circonstances et de la teneur de l'enquête menée.Pour...

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