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Culture - Célébration

Théâtre, danse, etc. : tous les arts à la fête pour les 20 ans du Madina

Nidal Achkar entourée de Nagi Souraty et Bernadette Houdeib.

Vingt années que le théâtre al-Madina fait vibrer ses planches sous la fougue des artistes qui s'y produisent. Et les 20 ans, comme dit l'adage, on ne les a pas tous les jours. L'occasion, pour sa directrice-fondatrice Nidal Achkar, de rassembler dans une fiesta comme elle les aime les grands noms du métier du théâtre ou du spectacle au Liban.

Du 14 au 26 octobre, 25 spectacles sont ainsi prévus, à raison de deux par soir. Des pièces inédites de Roger Assaf, Fouad Naïm, Issam Bou Khaled, Nagi Souraty, Hicham Jaber, Zoukak, Michel Jabre, Sahar Assaf, Zeina Daccache, Jacques Maroun, Lina Abyad, Lina Khoury, Rabih Mroué, Nada Knio, Nidal Achkar et Khaled Abdallah. Sans oublier le collectif Kahraba et les marionnettes de Karim Dakroub. La chanson n'est pas en reste avec Rima Khcheiche, Jahida Wehbé, Abel Karim Chaar et Soumaya Baalbacki. Ni la danse avec Pierre Geagea. Un programme dense, riche, attractif. Une gourmandise que les aficionados des arts vivants ne vont pas, ne doivent pas bouder, sous aucun prétexte.


(Pour mémoire : Le TAM s'oriente vers les jeunes, sous la direction artistique de Nagy Souraty)

 

Le TaM a donc vingt ans, et toutes ses dents. Des dents de sagesse, mais aussi d'extravagance et de folie, oui cette douce folie qui répond à l'état d'esprit dans lequel ce temple de la culture a été voulu et conçu. « On m'a souvent demandé la raison pour laquelle je suis une femme de théâtre. Je n'ai jamais répondu car je ne savais comment expliquer les multiples raisons qui m'ont poussée sur les planches. Quelqu'un qui est sain d'esprit choisit-il le théâtre ? » Une boutade qu'aime à lancer la maîtresse des lieux. Et pour ce programme d'entrée dans la troisième décennie, c'est le directeur artistique Nagi Souraty qui met son grain de sel en commentant les festivités alléchantes à venir : « Quand deux fous ambitieux se réunissent, on obtient un programme aussi copieux et de qualité. »

L'institution, fondée en 1994 par Nidal Achkar et qui avait fermé les portes de son ancienne adresse, rue Justinien, en juin 2004, les a rouvertes en février 2005, après la rénovation de la salle du cinéma Saroulla, en pleine rue Hamra. Une deuxième vie lui a ainsi été donnée. « Pour que le Liban ne devienne pas un grand restaurant », avait coutume de rétorquer Achkar à tous ceux qui lui demandaient les raisons de sa résistance culturelle.

La suite ? C'est une question de ponctuation. Ou plutôt d'un point qui a trouvé l'endroit où se loger le mieux, sur l'affiche des festivités. Entre le 2 et le 0 des 20 années de théâtre. Et le 20 devient 2.0, annonciateur d'une nouvelle ère de collaborations et d'expressions. Eh non. Le point n'est donc pas final. Loin de là.

 

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