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Sport - Amical

C’est la Juventus Italie

L’armature de l’Italie est formée par la Juventus Turin, championne en titre et en course pour le doublé, comme aux grandes heures du football italien, notamment en 1982 date de sa dernière victoire contre le Brésil, qu’elle retrouve demain à Genève en amical.

En plus de l’arrière-garde centrale 100 % bianconeri, le milieu de la squadra azzura repose sur le génie technique de « l’architecte » Andréa Pirlo et la rapidité de pénétration de Marchisio, eux aussi évoluant à la Juventus. Cezaro de Luca/AFP

Plus de la moitié. Six titulaires de la « Nazionale » de Cesare Prandelli sont « bianconeri », et huit d’entre eux figurent dans la liste composée par le sélectionneur pour le match aux neuf Coupes du monde (cinq pour la « Seleçao », quatre pour l’Italie) et la rencontre à Malte le mardi suivant, qualificative pour le Mondial.
La Juve d’Antonio Conte fournit notamment les 4/5es de la défense de « Prandè », même si Giorgio Chiellini, touché à une cheville, est incertain pour le match de Genève.
En 1982, l’équipe championne du monde était aussi basée sur la Juve (Zoff, Cabrini, Gentile, Scirea, Tardelli, Rossi), notamment le buteur Paolo Rossi, auteur d’un triplé dans le quart de légende contre le Brésil (3-2).
Seule l’attaque est « rossonera », avec le duo Stephan el-Shaarawy et Mario Balotelli. Sebastian Giovinco, le petit attaquant de la Juve, n’est pas titulaire, comme le milieu Emanuele Giaccherini, format miniature lui aussi, brillant à l’Euro 2012 chaque fois qu’il a joué.
« La Juve travaille avec une continuité extraordinaire, explique Prandelli, qui fut membre de la Juve de Michel Platini. Et les joueurs de cette équipe ont cette conviction, cette volonté de surmonter tous les obstacles. »
C’est surtout en défense que s’imprime la marque bianconera sur le jeu de l’Italie.
Dans les buts, Gianluigi Buffon, considéré par les Italiens comme le meilleur du monde à son poste, est toujours au très haut niveau.
L’arrière-garde compte sur la complicité entre Andrea Barzagli, Leonardo Bonucci et Chiellini, rodée depuis trois saisons en club. À la Juve, ils fonctionnent en une ligne de trois parfaitement homogène dont l’ordonnancement ferait pâlir Hannibal.

Bonucci-Barzagli-Chiellini
Individuellement, ils ne sont pas des « monstres » comme Thiago Silva, le défenseur central du Paris SG et du Brésil, même si peu d’attaquants peuvent raconter qu’ils ont un jour passé « Barzaglione » balle au pied.
« Mais si tu mets ensemble trois bons joueurs qui se connaissent très bien et que tu les prépares bien, ils peuvent atteindre un niveau extraordinaire, plus qu’un “fuoriclasse” (joueur d’exception) », estime Prandelli.
« Le fuoriclasse a toujours tendance à répondre individuellement à un problème collectif, eux ils travaillent tous les jours, ils s’aident mutuellement, ils se connaissent de mieux en mieux et deviennent individuellement des joueurs à forte personnalité », ajoute le « Mister ».
Au milieu, la manœuvre est ordonnée par Andrea Pirlo, synthèse à lui tout seul du football, sobre, efficace et précis, et dynamitée par les courses de Claudio Marchisio.
Les portes de la Nazionale sont toujours ouvertes pour Pirlo, malgré ses 34 ans, et Prandelli compte bien l’emmener au Mondial.
S’il réédite en 2013-2014 sa grande saison actuelle, l’« architecte » sera encore le patron technique au Brésil.
À ses côtés le « Principino » (Petit Prince) Marchisio progresse sans cesse. Ses fameuses incursions rapides au cœur de la défense (« inserimenti », en italien) continuent de causer des dégâts en série A (5 buts) et en Ligue des champions (2 buts), mais il n’a marqué qu’une seule fois en 31 sélections.
Le Brésil patchwork, en revanche, n’a pas cette possibilité de rôder en club les mécanismes pour la Seleçao : le club le plus représenté est... Chelsea (David Luiz, Oscar, et Ramires qui est forfait contre l’Italie).
Plus de la moitié. Six titulaires de la « Nazionale » de Cesare Prandelli sont « bianconeri », et huit d’entre eux figurent dans la liste composée par le sélectionneur pour le match aux neuf Coupes du monde (cinq pour la « Seleçao », quatre pour l’Italie) et la rencontre à Malte le mardi suivant, qualificative pour le Mondial.La Juve d’Antonio Conte fournit...

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