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Sport - Basket-ball - Play-offs

Miami et LeBron enfin champions !

Porté par une adresse insolente de loin, le Heat a littéralement fait voler le Thunder en éclats à l’AmericanAirlines Arena (121-106). Une victoire synonyme de titre pour Miami et LeBron James, fort logiquement élu MVP des finales NBA.

Après neuf saisons en NBA et deux finales perdues (2007, 2011), le « King » a pu enfin s’asseoir sur son trône. Don Emmert/AFP

Miami est devenu champion NBA aux dépens d’Oklahoma City et a pris sa revanche un an après une défaite en finale par Dallas, alors que cette fois le Heat et son fameux « Big Three » étaient favoris.
Cette revanche, matérialisée par un succès en cinq matches (4-1) à l’issue d’une large victoire jeudi (121-106), se double d’une revanche personnelle pour LeBron James, qui n’avait pas été à la hauteur en finale l’an dernier : il a fait taire les critiques en portant cette année la franchise vers son deuxième titre (après 2006), son premier à titre individuel.
« Bon sang, il était temps, a déclaré James, qui courait après le titre depuis son arrivée en NBA en 2003. C’est un rêve qui devient réalité. »
« King » James a été désigné à l’unanimité meilleur joueur (MVP) de la finale, avec 28,6 points, 10,2 rebonds et 7,4 passes de moyenne, et a eu le bon goût de finir jeudi sur un triple double (26 points, 11 rebonds, 13 passes).
Cette récompense vient s’ajouter à son trophée de MVP de la saison régulière, un doublé que seuls les plus grands de NBA ont accompli.
Assemblé dans la polémique à l’été 2010 à coups de millions de dollars, décrié au cours d’une première saison ultramédiatisée et vilipendé après la défaite contre Dallas (4-2), le « Big Three » de Miami, à savoir James, Dwyane Wade et Chris Bosh, sort grandi de cette finale, avec un titre qui en annonce peut-être d’autres, comme James l’avait promis en débarquant à « South Beach ».
Au-delà du « Big Three », Miami a affiché les vertus d’un véritable collectif, et ses « role players » (joueurs d’appoint) ont pris une grande part du succès, à l’image de Shane Battier (11 points de moyenne contre 5 en play-offs avant la finale), Mario Chalmers (25 points au match 4) et, pour finir, la prestation remarquable de Mike Miller, qui, malgré des genoux douloureux, a rentré 7 paniers à trois points sur 8 jeudi (23 points) dans une salle en fusion.

Expérience
Dans ce cinquième match, Miami n’a jamais été mené, a creusé l’écart lors d’un troisième quart-temps (36-22) de toute beauté, sortant son meilleur basket de la finale, et a mené de 27 points grâce à une adresse diabolique à longue distance (54 % de réussite) et un engagement permanent sous les panneaux.
Après avoir perdu le premier match de la série, Miami a infligé quatre défaites consécutives à une équipe du Thunder qui s’était qualifiée en concédant seulement trois défaites pour éliminer Dallas, les Lakers et San Antonio, les trois équipes qui dominaient la conférence Ouest depuis 1999.
Le Heat, bien que plus petit que le Thunder, a dominé la raquette durant toute la série, et les shooteurs d’« OKC », si explosifs en play-offs, n’ont pas trouvé le cercle assez souvent pour compenser cette faiblesse intérieure.
Pour OKlahoma City, il s’agit d’un premier mais probablement pas d’un dernier rendez-vous en finale, tant cette jeune équipe compte de talents.
Ils n’ont pas tous su éclore en finale, à l’image d’un Kevin Durant (23 ans) qui n’a pas pu se défaire assez souvent des prises à deux de Miami malgré ses 28,5 pts de moyenne, d’un James Harden (22) défaillant aux tirs (37 %) et loin de son niveau de meilleur remplaçant de la saison, ou d’un Russell Westbrook (23) capable de gros matches (43 pts match n°5) et de grosses bêtises.
« On est une bande de frères et ça fait mal de finir comme ça, a déclaré Durant, la star de l’équipe. J’espère qu’on reviendra. »
Les Thunder ont eu beau nier que leur jeunesse n’avait pas influé sur le déroulé de la finale, c’est l’équipe la plus expérimentée qui l’a emporté.

(Source : agences)
Miami est devenu champion NBA aux dépens d’Oklahoma City et a pris sa revanche un an après une défaite en finale par Dallas, alors que cette fois le Heat et son fameux « Big Three » étaient favoris.Cette revanche, matérialisée par un succès en cinq matches (4-1) à l’issue d’une large victoire jeudi (121-106), se double d’une revanche personnelle pour LeBron James,...
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