La Défense civile a bien tenté d’intervenir, pour pomper l’eau de ruissellement, mais le mal était déjà fait. Le niveau de l’eau a dépassé deux mètres devant la porte d’entrée des urgences de l’hôpital Alaeddine. Les pertes sont considérables, notamment dans le département de radiologie.
Le dépûté Ali Osseirane, qui a inspecté le site des inondations, a parlé d’une véritable « catastrophe sanitaire », soulignant que les hôpitaux en question desservent le caza de Zahrani, privé d’hôpital gouvernemental. Le parlementaire a pressé le gouvernement d’indemniser les propriétaires des hôpitaux touchés par la catastrophe.
Bien entendu, aucune municipalité ni aucun ministère n’ont fait mine d’assumer la responsabilité de ces inondations. L’office d’irrigation du Sud, présidé par Ibrahim Koteit, a contesté les conclusions de certains observateurs attribuant la catastrophe à la femeture, jeudi, veille de l’Adha, des canaux d’irrigation à Qasmieh, qui auraient pu absorber le trop-plein d’eaux de ruissellement qui se sont abattues vendredi sur la région.
Le bilan pluviométrique de la journée de samedi s’établit comme suit : 26 mm au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le bilan annuel à 45 mm, pour 64 mm durant la même période l’année dernière, et une moyenne annuelle de 40 mm.