« Nous sommes invités, aujourd’hui plus que jamais, à nous retrouver pour dialoguer, d’où notre soutien à l’appel lancé par le chef de l’État pour reprendre les discussions à la table du dialogue », a-t-il dit, affirmant que ce qui est requis, c’est d’examiner ensemble la stratégie de défense de manière à protéger les frontières et à sauvegarder la stabilité interne du pays.
Le ministre a en outre dénoncé l’attaque qui a visé l’armée, une institution au « rôle central dans la préservation de la sécurité », stigmatisant, sans le nommer, le député Mouin Merhebi qui s’en était pris à la troupe, « en essayant d’immiscer l’armée dans une discussion politique interne en relation avec des questions liées à la situation régionale », a-t-il dit. Le ministre a également défendu la Sûreté générale, une institution nationale qui « ne doit pas être entraînée dans nos conflits politiques », a-t-il dit, et qui doit être « protégée comme l’armée ».
De son côté, le ministre Mohammad Fneich (Hezbollah) a évoqué les attaques dirigées contre l’armée, la Sûreté générale et, « avant elles, la résistance ».
Ceux qui mènent ces campagnes « veulent affaiblir l’immunité du Liban et sa force car leurs paris consistent à trouver les circonstances appropriées pour la mise en application d’un projet extérieur au Liban », a-t-il dit. « Nous avons convenu de la politique de distanciation par souci de préserver la stabilité interne et l’unification des prises de position. Malgré cela, nous découvrons que ceux qui sont impliqués depuis le début dans les événements en Syrie, soit par le biais de la contrebande des armes et de la protection d’éléments armés, soit en s’en prenant à l’armée alors qu’elle s’acquitte de son rôle en protégeant la frontière (...), ceux-là mêmes qui ne s’étaient pas apitoyés lorsque les ouvriers syriens avaient été assassinés en 2005-2006 (...), sont en train de verser des larmes de crocodile aujourd’hui sous prétexte que la Sûreté générale a refoulé 14 ressortissants syriens », a déclaré M. Fneich.
Le député Hassan Fadlallah (Hezbollah) a enfin souligné que le gouvernement actuel est « un besoin et une nécessité » pour la stabilité et la sécurité du pays « en dépit de tous les reproches qu’on lui fait et des échecs subis ».
commentaires (3)
Merhebi s'en est pris a l'armee pour avoir usee de deux poids deux mesures et ils s'en sont sentis offusques, alors que leurs hommes de mains ont trucide une parties des representants du peuple comme les officiers des FSI ou de l'armee sans sourciller et ils ont le culot encore de sortir en publique et perorer des heures durant a dire des carabistouilles. Culotte comme pas deux ces deux la!
Pierre Hadjigeorgiou
09 h 06, le 06 août 2012