La commission de culture de la Ligue des cités cananéennes, phéniciennes et puniques (LCCPP) présidée par Mme Maha el-Khalil Chalabi a tenu une réunion extraordinaire d’urgence au cours de laquelle elle a condamné « la destruction du port phénicien à Mina el-Hosn et l’indifférence officielle à l’égard des manifestations qui avaient eu lieu dans le but et le souci de le protéger ». La commission a lancé un appel à tous les Libanais, les invitant à « exprimer haut et fort leur condamnation de ce qui s’est passé et à faire part de leur choc et de leur dégoût, afin qu’un tel crime ne reste pas impuni, et, surtout, qu’il ne se répète plus contre d’autres sites archéologiques à Beyrouth et dans d’autres villes libanaises ».
La commission a fait assumer « l’entière responsabilité de cette catastrophe au ministre de la Culture Gaby Layoun, censé vigoureusement défendre l’héritage et l’histoire de la nation, et non pas contribuer à leur anéantissement ». « M. Layoun a joué un rôle extrêmement négatif dans ce dossier en prenant la décision de rayer ce site de la liste de l’Inventaire général des monuments historiques, et en considérant que le site n’a aucune importance historique ou patrimoniale, sur base des conclusions des études menées par un comité scientifique qu’il avait lui-même désigné », a indiqué la commission dans son communiqué. « Tous ceux qui manipulent et portent atteinte à notre patrimoine ne méritent pas ce pays et seront jugés par l’histoire », poursuit le texte
Les personnes réunies ont insisté sur la nécessité que le ministère de la Culture « préserve le patrimoine vaste et varié du Liban », avant de condamner « la fièvre immobilière en l’absence de toute planification urbanistique ». Elles ont cependant souligné que « la sauvegarde du patrimoine ne signifie pas de renoncer au futur, mais d’intégrer les sites archéologiques aux projets immobiliers, ce qui ajouterait une plus-value à ces derniers comme c’est le cas dans les villes modernes du monde qui veillent minutieusement à la préservation de leur patrimoine ». « Dans le cas du port phénicien à Mina el-Hosn, une simple modification du plan architectural du projet aurait évité la catastrophe », a affirmé la commission.
« À la lumière de ce qui vient de se passer à Beyrouth, la commission de la culture de la LCCPP tire la sonnette d’alarme une fois de plus sur le danger qu’encourt le port phénicien de Tyr où les travaux en cours pour construire un bâtiment au sein du port dans le cadre du projet CHUD menacent gravement les vestiges du port antique de Tyr », insiste le communiqué. La LCCPP a exprimé l’espoir que la décision du ministre des Travaux publics et des Transports, Ghazi Aridi, d’annuler immédiatement ces travaux sera respectée.
« La préservation du patrimoine est un aspect essentiel qui reflète la civilisation d’un peuple. Le ministre actuel de la Culture reste l’unique responsable de cette situation chaotique alarmante et de la disparition graduelle des marqueurs historiques de notre pays au profit de l’architecture affairiste moderne », conclut le communiqué.
La commission a fait assumer « l’entière responsabilité de cette catastrophe au ministre de la Culture Gaby Layoun, censé vigoureusement défendre l’héritage et l’histoire de la nation, et non pas contribuer à leur anéantissement ». « M. Layoun a joué un rôle extrêmement négatif dans ce dossier en prenant la décision de rayer ce site de la liste de l’Inventaire général des monuments historiques, et en considérant que le site n’a aucune importance historique ou patrimoniale, sur base des conclusions des études menées par un comité scientifique qu’il avait lui-même désigné », a indiqué la commission dans son communiqué. « Tous ceux qui manipulent et portent atteinte à notre patrimoine ne méritent pas ce pays et seront jugés par l’histoire », poursuit le texte
Les personnes réunies ont insisté sur la nécessité que le ministère de la Culture « préserve le patrimoine vaste et varié du Liban », avant de condamner « la fièvre immobilière en l’absence de toute planification urbanistique ». Elles ont cependant souligné que « la sauvegarde du patrimoine ne signifie pas de renoncer au futur, mais d’intégrer les sites archéologiques aux projets immobiliers, ce qui ajouterait une plus-value à ces derniers comme c’est le cas dans les villes modernes du monde qui veillent minutieusement à la préservation de leur patrimoine ». « Dans le cas du port phénicien à Mina el-Hosn, une simple modification du plan architectural du projet aurait évité la catastrophe », a affirmé la commission.
« À la lumière de ce qui vient de se passer à Beyrouth, la commission de la culture de la LCCPP tire la sonnette d’alarme une fois de plus sur le danger qu’encourt le port phénicien de Tyr où les travaux en cours pour construire un bâtiment au sein du port dans le cadre du projet CHUD menacent gravement les vestiges du port antique de Tyr », insiste le communiqué. La LCCPP a exprimé l’espoir que la décision du ministre des Travaux publics et des Transports, Ghazi Aridi, d’annuler immédiatement ces travaux sera respectée.
« La préservation du patrimoine est un aspect essentiel qui reflète la civilisation d’un peuple. Le ministre actuel de la Culture reste l’unique responsable de cette situation chaotique alarmante et de la disparition graduelle des marqueurs historiques de notre pays au profit de l’architecture affairiste moderne », conclut le communiqué.
La commission de culture de la Ligue des cités cananéennes, phéniciennes et puniques (LCCPP) présidée par Mme Maha el-Khalil Chalabi a tenu une réunion extraordinaire d’urgence au cours de laquelle elle a condamné « la destruction du port phénicien à Mina el-Hosn et l’indifférence officielle à l’égard des manifestations qui avaient eu lieu dans le but et le souci de...
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