Les Drs Lamba et Nokta, membres de l’association Ibtissama, avec une patiente.
Chaque semaine, plus de 120 enfants hospitalisés retrouvent le sourire et oublient le temps d’un instant leur maladie grâce à l’association Ibtissama. En tout, ils sont onze clowns à se déplacer dans quatre hôpitaux de la capitale. Tous bénévoles, ils viennent de différents horizons. Recrutés d’abord pour leurs capacités artistiques, ils suivent ensuite une formation afin de les informer un maximum sur les pathologies dont souffrent les enfants qu’ils rencontrent.
Les clowns sont également formés à travailler dans un environnement hospitalier en apprenant les règles d’hygiène, mais ils sont aussi préparés à côtoyer la maladie au quotidien grâce à l’intervention d’une psychologue. « Parfois les clowns sont amenés à voir des enfants dans des situations critiques. Ils jouent avec eux, discutent, et souvent ils s’attachent. Certains d’entre eux sont parents, l’assistance psychologique est devenue indispensable », nous explique Roula Saba-Mouhanna, cofondatrice de l’association Ibtissama.
Ces clowns font passer la créativité avant tout puisque leurs spectacles ne sont jamais les mêmes d’une chambre à l’autre. Leur capacité d’improvisation leur permet de s’adapter à chaque cas. Mais leur humour est également un souffle d’air frais pour les parents et l’entourage de l’enfant malade : « Quand ils viennent, ma petite fille oublie tout, elle sourit et moi je vais mieux. Nous sommes maintenant habituées à les voir toutes les semaines », nous confie la mère d’une enfant atteinte d’un cancer.
Un plus pour le personnel soignant
Si leur présence soulage les enfants et leurs parents, pour les médecins et les soignants, il s’agit d’un réel apport. L’entente entre ces artistes et le personnel hospitalier permet à tous de travailler dans une ambiance chaleureuse. « Parfois les enfants malades sont isolés à cause de la surprotection des parents, à ce moment-là il est plus compliqué pour nous de travailler. Les clowns détendent les enfants, mais aussi les parents. L’atmosphère est meilleure et c’est très important car je pense que nous manquons réellement de soutien psychologique au sein des hôpitaux libanais », nous explique Nabil Kabbara, pédiatre en oncologie à l’hôpital Rafic Hariri.
L’association a pour objectif, dans les prochaines années, de travailler sur la totalité des hôpitaux au Liban afin qu’un maximum d’enfants puissent en bénéficier.
Pour plus de renseignements ou pour envoyer vos dons à Ibtissama :
Association Ibtissama, 135 rue Sakiat al-Janzir, immeuble Jade, RDC, Aïn el-Tiné.
Courriel : info@ibtissama.org
Site Web : http ://www.ibtissama.org
Tél. : 01/801264 – 01/807162.
Les clowns sont également formés à travailler dans un environnement hospitalier en apprenant les règles d’hygiène, mais ils sont aussi préparés à côtoyer la maladie au quotidien grâce à l’intervention d’une psychologue. « Parfois les clowns sont amenés à voir des enfants dans des situations critiques. Ils jouent avec eux, discutent, et souvent ils s’attachent. Certains d’entre eux sont parents, l’assistance psychologique est devenue indispensable », nous explique Roula Saba-Mouhanna, cofondatrice de l’association Ibtissama.
Ces clowns font passer la créativité avant tout puisque leurs spectacles ne sont jamais les mêmes d’une chambre à l’autre. Leur capacité d’improvisation leur permet de s’adapter à chaque cas. Mais leur humour est également un souffle d’air frais pour les parents et l’entourage de l’enfant malade : « Quand ils viennent, ma petite fille oublie tout, elle sourit et moi je vais mieux. Nous sommes maintenant habituées à les voir toutes les semaines », nous confie la mère d’une enfant atteinte d’un cancer.
Un plus pour le personnel soignant
Si leur présence soulage les enfants et leurs parents, pour les médecins et les soignants, il s’agit d’un réel apport. L’entente entre ces artistes et le personnel hospitalier permet à tous de travailler dans une ambiance chaleureuse. « Parfois les enfants malades sont isolés à cause de la surprotection des parents, à ce moment-là il est plus compliqué pour nous de travailler. Les clowns détendent les enfants, mais aussi les parents. L’atmosphère est meilleure et c’est très important car je pense que nous manquons réellement de soutien psychologique au sein des hôpitaux libanais », nous explique Nabil Kabbara, pédiatre en oncologie à l’hôpital Rafic Hariri.
L’association a pour objectif, dans les prochaines années, de travailler sur la totalité des hôpitaux au Liban afin qu’un maximum d’enfants puissent en bénéficier.
Pour plus de renseignements ou pour envoyer vos dons à Ibtissama :
Association Ibtissama, 135 rue Sakiat al-Janzir, immeuble Jade, RDC, Aïn el-Tiné.
Courriel : info@ibtissama.org
Site Web : http ://www.ibtissama.org
Tél. : 01/801264 – 01/807162.
Chaque semaine, plus de 120 enfants hospitalisés retrouvent le sourire et oublient le temps d’un instant leur maladie grâce à l’association Ibtissama. En tout, ils sont onze clowns à se déplacer dans quatre hôpitaux de la capitale. Tous bénévoles, ils viennent de différents horizons. Recrutés d’abord pour leurs capacités artistiques, ils suivent ensuite une formation...
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