M. Chéhayeb n’a pas hésité à emprunter au ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, ses propos, accusant le président syrien d’avoir choisi d’être l’ancien président serbe, Slobodan Milosevic. « Malgré ce choix, le vent de la liberté atteint la Syrie, dont le peuple paie le prix fort, a-t-il affirmé. Car les régimes sanguinaires n’optent même pas pour les compromis. Comment accepteraient-ils alors les solutions ? »
M. Chéhayeb a rappelé que « les voisins de la Syrie, dont le Liban, ont beaucoup souffert tout au long des années ». « Le plus déplorable est que certaines voix de chez nous défendent ce régime », a-t-il constaté. Et d’indiquer que « le siège de la Syrie à la Ligue arabe est vide, et de même, un grand nombre d’ambassades arabes et étrangères ont fermé leurs portes en Syrie ». « Le ministre syrien des Affaires étrangères a même annoncé que l’Europe a été rayée de la carte et que la Ligue arabe n’a pas de valeurs », a souligné M. Chéhayeb.
Le député a aussi dénoncé la situation née du million de réfugiés et de déplacés à l’intérieur et à l’extérieur de la Syrie, ainsi que des milliers de morts et des dizaines de milliers de détenus et de disparus, sans parler du bain de sang quotidien, des destructions et des dégâts matériels. « Le régime égorge sans ciller, a-t-il accusé. Mais la volonté de résister est plus forte, de même que la volonté du peuple de rester. » Et de conclure que « l’histoire a montré que les peuples restent et que les régimes disaparaissent ».
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10 h 39, le 24 avril 2012