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Liban

Geagea dénonce la résurgence sur la scène locale de l’organisation palestinienne prosyrienne al-Saïka

Le leader des Forces libanaises Samir Geagea a dénoncé hier le fait que « le nom d’un seul candidat, représentant un parti bien déterminé, et qui ne satisfait pas aux conditions requises » ait été proposé pour pourvoir à « un important poste judiciaire ».
« Nous espérons ne pas retourner aux pratiques “addoumiennes” », a-t-il ajouté, en allusion à l’ancien procureur général Adnan Addoum. M. Geagea s’exprimait ainsi à l’issue de son entretien avec le député Hadi Hobeiche, en présence de l’ancien ministre Fawzi Hobeiche. S’étonnant par ailleurs du fait que « l’organisation palestinienne al-Saïka ait repris son activité (...), à l’ombre des bouleversements régionaux », le leader des FL s’est demandé « où est l’État ? Et où sont les services de sécurité qui poursuivent un citoyen qui serait armé d’un revolver, jusqu’au fond du jurd, mais qui occultent dans le même temps l’entrée des armes destinées à des organisations palestiniennes qui se restructurent sans contrôle » ?
Le leader des FL a également déploré la situation socio-économique, « à laquelle s’ajoutent les problèmes de circulation à chaque nouvelle pluie ».
Il a dans ce contexte réitéré son appel « à la démission du gouvernement, qui est incohérent et stérile ». Estimant que « la hausse du niveau des salaires ne peut se faire sans un essor économique effectif, et ce dernier ne saurait se réaliser sans stabilité et sans confiance », M. Geagea a affirmé que la première entrave à la relance de l’économie est « la présence d’armes illégales et d’un pouvoir de décision stratégique en dehors de l’État ».
Réitérant par ailleurs son refus total « des incursions syriennes, fussent-elles de l’ordre de quelques mètres », il a rappelé qu’elles constituent « une atteinte à la souveraineté libanaise ». Là aussi, M. Geagea a dénoncé « le mutisme du gouvernement, alors que la communauté internationale (...) s’est exprimée à plusieurs reprises contre ces actes ». Et d’ajouter : « Puisque le gouvernement est totalement absent, pourquoi ne s’absente-t-il pas réellement ? »
En outre, M. Geagea a qualifié l’appel au dialogue lancé par le président du Parlement Nabih Berry d’« invitation de pure forme, sans plus, qui tente de remettre en selle et de sauver certaines parties, sans vouloir aboutir à une solution ». Il a rappelé sur ce plan que « nous ne serons prêts à la reprise du dialogue que si nous ressentons une intention sérieuse de traiter du seul point à l’ordre du jour qui demeure en suspens, celui des armes du Hezbollah ».
S’agissant enfin du financement du Tribunal spécial pour le Liban, M. Geagea a estimé que tant que le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah « refuse le tribunal dans la forme et le fond, c’est au Premier ministre Nagib Mikati d’adopter la position convenable ».
Le leader des Forces libanaises Samir Geagea a dénoncé hier le fait que « le nom d’un seul candidat, représentant un parti bien déterminé, et qui ne satisfait pas aux conditions requises » ait été proposé pour pourvoir à « un important poste judiciaire ».« Nous espérons ne pas retourner aux pratiques “addoumiennes” », a-t-il ajouté, en allusion à l’ancien procureur...

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Les massacreurs de Damour refont surface...pas bon signe!

GEDEON Christian

04 h 58, le 05 novembre 2011

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Commentaires (1)

  • Les massacreurs de Damour refont surface...pas bon signe!

    GEDEON Christian

    04 h 58, le 05 novembre 2011

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