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Liban

Chehayeb : Baisse de la majorité électorale et vote des émigrés avant toute discussion de la loi électorale

Le député Akram Chehayeb a insisté, dans une interview à la Voix du Liban, sur le fait qu’il n’est pas question de se dérober au financement du Tribunal spécial pour le Liban. « Celui-ci obtiendra de l’argent et continuera son action. C’est inévitable », a-t-il affirmé en précisant que le Liban « ne peut pas ignorer ses obligations internationales ».
Le parlementaire a ensuite exprimé une opposition farouche au projet de loi élecrorale, présenté par le ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel, et prévoyant un scrutin sur base de la proportionnelle. Il l’a désigné comme étant du sophisme. « Ils cherchent à travers ce texte le moyen le plus court pour éliminer une partie des Libanais et s’assurer qu’elle ne sera pas représentée au Parlement », a souligné M. Chehayeb. Et de poursuivre : « Qu’ils appliquent la baisse de l’âge des électeurs et le vote des émigrés. Nous discuterons ensuite de la loi électorale. »
Sur un autre plan, le député a mis l’accent sur « le symbolisme » de la tenue de l’assemblée générale du PSP à Aley et non pas au Beau Rivage. Il a expliqué l’expression employée par le chef du PSP, Walid Joumblatt, qui avait affirmé qu’il avait « un revolver pointé sur la tempe », pour justifier son revirement d’attitude : « Il parlait de la période s’étalant entre la tentative d’assassinat du député Marwan Hamadé et l’assassinat du député Antoine Ghanem », a déclaré M. Chehayeb, avant d’ajouter : « Nous avons établi une feuille de route pour notre relation avec le régime syrien. Nous ne nous sommes pas réconciliés avec le régime en Syrie, mais avec le régime et le peuple. Nous n’intervenons pas dans les affaires intérieures syriennes, mais nous exprimons notre point vue par rapport à ce qui se passe là-bas, politiquement et émotionellement. » Il a aussi critiqué les réactions à la feuille de route proposée par M. Joumblatt
Le parlementaire a ensuite évoqué l’enlèvement d’opposants syriens au Liban. « Il est absolument hors de question que le Liban soit utilisé comme point de départ pour des actions de sécurité, mais il n’est pas permis non plus que le territoire libanais serve à kidnapper des ressortissants syriens », a insisté M. Chehayeb qui a rendu hommage au directeur général des FSI, le général Achraf Rifi.
Le député Akram Chehayeb a insisté, dans une interview à la Voix du Liban, sur le fait qu’il n’est pas question de se dérober au financement du Tribunal spécial pour le Liban. « Celui-ci obtiendra de l’argent et continuera son action. C’est inévitable », a-t-il affirmé en précisant que le Liban « ne peut pas ignorer ses obligations internationales ».Le parlementaire a...
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