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Culture - Festival

Julien Clerc, le 4 juillet, à Byblos

Le mercredi 4 juillet, Julien Clerc revisitera, dans un spectacle inédit, l’ensemble de ses grands standards, ainsi que ses nouvelles chansons, réorchestré spécialement pour être accompagné par un orchestre symphonique.

Julien Clerc

Fin avril, il avait la scène de l’Opéra Garnier à lui tout seul. Un privilège que seul Charles Aznavour a pu avoir avant lui. Julien Clerc, éternel jeune et séduisant chanteur, fait indiscutablement partie de ces vedettes de la chanson française qui affichent un record de longévité impressionnant.


Ce vieux routard de la scène hexagonale a en effet traversé l’ère du rock and roll, a connu le temps des hippies, celui de l’apogée de la musique électronique et le retour de la chanson française, dont il est l’un des plus grands hérauts.
Élevé dans un environnement confortable, Julien Clerc se destinait à des études de droit même s’il semblait davantage attiré par la musique.


Au milieu des années 60, deux rencontres amicales sont déterminantes: la première avec Maurice Vallet, puis la seconde avec Étienne Roda-Gil qui deviennent tous deux ses paroliers. Le chanteur émergent se fait repérer chez Pathé Marconi et enregistre son premier 45-tours, La cavalerie, qui fait les beaux jours de mai 68. Il enchaîne deux 45-tours avant de sortir son premier album en 1969. C’est aussi l’année où il monte sur la scène du théâtre de la Porte Saint-Martin pour jouer dans la comédie musicale Hair. Il enregistre également un autre tube intitulé La Californie.
Les années 70 sont très prolixes. Il enregistre de nombreux albums: «Des jours entiers à t’aimer » (1970), «Julien Clerc » (1971), qui comprend l’extrait Ce n’est rien, «Liberté, égalité... ou la mort » (1972), avec le classique Si on chantait, «Julien» (1973), «Terre de France» (1974), «N° 7» (1975), sur lequel figurent This Melody et Elle voulait qu’on l’appelle Venise, «À mon âge et à l’heure qu’il est» (1976), et enfin «Jaloux» (1978), où l’on retrouve Ma préférence.

Femmes, je vous aime
Julien Clerc est considéré comme un des artistes majeurs de la chanson française durant cette décennie. Il entame confiant les années 80. Celles-ci commencent avec les albums «Clerc Julien» et «Sans entracte», tous deux sortis en 1980. C’est à cette époque qu’il se sépare professionnellement de son parolier de toujours, Étienne Roda-Gil.
L’album suivant, «Femmes, indiscrétion, blasphème» (1982) révèle le désormais classique Femmes... je vous aime, tandis que Lili voulait aller danser laisse apparaître une facette plus ludique.


Deux ans plus tard, l’album «Aime-moi» laisse apparaître d’autres titres non moins ludiques comme La fille aux bas nylon et surtout Melissa qui fait un carton en France et même à l’étranger.
En 1987, Hélène, le single extrait de «Les aventures à l’eau», continue sur cette veine ensoleillée. En 1990, c’est un Julien Clerc plus grave qui s’exprime dans «Fais-moi une place», notamment avec des extraits plus tendres comme la chanson-titre ou plus sérieux comme Nouveau Big Bang.


L’album «Utile», en 1992, marque les grandes retrouvailles de Julien Clerc et Étienne Roda-Gil. Les liens sont renoués et on retrouve à nouveau le parolier fétiche sur l’album «Julien» en 1997. Il s’entoure néanmoins de quelques plumes nouvelles sur l’album «Si j’étais elle» qui sort fin 2000.


Son album «Studio» sort en juin 2003. Le chanteur a sélectionné un certain nombre de standards dont il confie l’écriture des textes en français à quelques-uns de ses amis: Jean-Loup Dabadie, Maxime Leforestier, David McNeil ou Alain Souchon, mais aussi à de jeunes plumes tels Benjamin Biolay et Carla Bruni.
En octobre 2005 sort «Double enfance», un opus pour lequel il écrit la musique et demande à des auteurs de lui écrire des textes. Puis une tournée l’année suivante de plus de soixante dates à travers la France, aux États-Unis, au Canada ou encore aux Pays-Bas, en 2007.


L’interprète de Ma préférence est de retour en 2008 avec «Où s’en vont les avions?», un album coproduit par Benjamin Biolay, qui lui écrit également les titres. Le 7 novembre 2011 propose un nouvel album, «Fou, peut-être». Compositeur et chanteur, il cherche toujours les mots qui vont faire les chansons, les phrases et les images qu’il va faire s’envoler.


À Byblos aussi, à n’en pas douter.

Fin avril, il avait la scène de l’Opéra Garnier à lui tout seul. Un privilège que seul Charles Aznavour a pu avoir avant lui. Julien Clerc, éternel jeune et séduisant chanteur, fait indiscutablement partie de ces vedettes de la chanson française qui affichent un record de longévité impressionnant.
Ce vieux routard de la scène hexagonale a en effet traversé l’ère du rock...

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