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Culture - Création

Dar Onboz présente Farida

C’est au cours d’une rencontre avec les grands et les petits, encadrés par les différents ouvrages de la maison d’édition Dar Onboz, que la poupée de chiffon Farida a pointé du nez. Elle est exposée à Tawlet (Mar Mikhaël) jusqu’à fin décembre.

Farida trône au-dessus des ouvrages de la maison d’édition Dar Onboz.

Elle a ouvert les yeux au monde par un jour de pluie. C’est autour d’une «tawlé» conviviale que mamans et enfants ont eu la chance de connaître la petite Farida. Une poupée en chiffons que les gamins ont bien envie de choyer, de caresser, de dorloter, voire d’adopter avant de lire ses histoires.
Mais peut-être que cette petite fille aux cheveux bien tressés, aux lunettes rondes multicolores et au regard espiègle est-elle née avant. Avant, dans l’imaginaire de celles qui l’ont conçue et créée. De ces petites mains ouvrières qui se sont attelées à donner naissance à Farida (comprendre unique). Sur la notice accrochée sur son dos on peut ainsi lire que Nadine Touma l’a créée, que Hiba Farran l’a dessinée, que Raya Khalaf a choisi ses habits qu’elle a également cousus avec Aïda Ajram. Mais cette petite poupée est peut-être née de l’imaginaire de tous ces enfants qui refusent de se projeter dans une autre culture et qui voudraient bien avoir soit leur Martine, soit leur Oui-Oui libanais.
Combien de jeunes marmots, en effet, ont eu envie d’avoir leur héros national vivre la même vie qu’eux et partager les mêmes histoires ainsi que le même quotidien. C’est donc à la demande implicite de ces petiots que Farida a vu enfin le jour.

Un personnage qui porte bien son nom
Mais qui est Farida? On dit qu’elle écrit ses propres histoires sous la table à coudre de sa mère. Elle aime les arbres, les dinosaures, les oiseaux et les dictionnaires. Vous savez, ce gros bouquin qui contient plein de mots magiques et qui est en voie de disparition de nos jours.
On sait aussi d’elle qu’elle aime les violons, les films d’horreur et les épées. Ce qu’elle déteste plus que tout, ce sont les cris et les armes ainsi que les enfants râleurs et les professeurs ennuyeux. À comprendre donc que si Farida est une amoureuse des mots et des belles lettres, elle n’est pas pour autant ce qu’on appellerait une «nerdy» (intello en anglais avec la nuance péjorative).
Les enfants ont fait la connaissance de Farida au cours d’une rencontre informelle à Tawlet, et Nadine Touma s’est empressée de leur conter quelques histoires fabuleuses. La poupée de chiffon y sera encore accrochée jusqu’à fin décembre. Tout gamin peut y trouver son compte. En jeans ou robe fleurie, en chemise de nuit ou tablier de travail avec lunettes roses, vertes, bleues ou rouges, Farida est là pour leur tendre les bras. En attendant d’être sur papier pour surgir d’un ouvrage illustré, partager avec eux ses histoires, éditées par Dar Onboz.
Elle a ouvert les yeux au monde par un jour de pluie. C’est autour d’une «tawlé» conviviale que mamans et enfants ont eu la chance de connaître la petite Farida. Une poupée en chiffons que les gamins ont bien envie de choyer, de caresser, de dorloter, voire d’adopter avant de lire ses histoires. Mais peut-être que cette petite fille aux cheveux bien tressés, aux lunettes...
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