Rechercher
Rechercher

Liban - Citoyen grognon

La faute à WhatsApp...

Pour un oui ou pour un non, on « whatsapp » aujourd’hui. De nuit comme de jour. Avec ses proches et ses moins proches. Ses amis ou ses collègues. Ses patrons ou ses relations professionnelles. On partage ses informations, ses impressions, ses blagues, ses photos de vacances, ses petits secrets même. On crée aussi des groupes, que rejoignent amis, connaissances et amis d’amis. Le réseau s’élargit. Jusqu’à englober les news les plus récentes. Les WhatsApp se multiplient, petits messages instantanés en ligne. Des publicités s’incrustent, des indésirables s’invitent. La sonnerie d’alerte si familière retentit en boucle. Jusqu’à en lasser. Au point d’énerver.
Les accros, eux, se délectent. Attendent avec impatience réponses, sollicitations ou invitations. Et pianotent à leur tour. Sans arrêt. N’importe où. Avec une vitesse surprenante. Et une énergie déconcertante.
Rien ni personne ne les empêchera de se pencher sur leur écran de portable qu’ils affectionnent par-dessus tout. Ni leurs rencontres entre amis ni leurs dîners de famille, pas plus que leurs occupations professionnelles ou leurs loisirs. Même au volant de leur voiture, de leur camionnette de livreur ou de leur taxi, ils « whatsappent ». Hommes ou femmes. Le sourire aux lèvres. Le regard béat. Imperturbables. Et tant pis pour ceux qui se trouvent sur leur chemin, automobilistes ou piétons, qu’ils manquent d’emboutir. Tant pis pour leurs passagers qui manquent d’attraper la jaunisse. Tant pis pour l’interminable file de voitures coincées derrière eux et pour le ralentissement qu’ils causent sur les routes. Tant pis pour les feux rouges qu’ils brûlent parce qu’ils ne les voient pas.
La dépendance touche désormais les motards. Ces mêmes motards sans casque qui slaloment sur les autoroutes, dévalent les descentes en trombe, empruntent les ruelles en sens interdit ou traversent une voie sans crier gare. Du moment qu’ils jouissent d’une totale impunité, qu’est-ce qui les en empêcherait ?
Surtout pas les flics, tout aussi accros, occupés eux aussi à répondre au dernier WhatsApp qu’ils viennent tout juste de recevoir.

 

Lire aussi

Les jeunes Libanais accros aux réseaux sociaux

 

Twitter pour les universitaires, un outil éducatif ?

Pour un oui ou pour un non, on « whatsapp » aujourd’hui. De nuit comme de jour. Avec ses proches et ses moins proches. Ses amis ou ses collègues. Ses patrons ou ses relations professionnelles. On partage ses informations, ses impressions, ses blagues, ses photos de vacances, ses petits secrets même. On crée aussi des groupes, que rejoignent amis, connaissances et amis d’amis. Le...

commentaires (3)

WhatsApp en un mot le nouveau Mal du siècle. Nazira.A.Sabbagha

Sabbagha Antoine

11 h 26, le 12 octobre 2013

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • WhatsApp en un mot le nouveau Mal du siècle. Nazira.A.Sabbagha

    Sabbagha Antoine

    11 h 26, le 12 octobre 2013

  • Et en vérité, on ne partage rien du tout...parce que le partage, le vrai,demande du temps, des efforts, de l'implication. Qu'y a t il de tout cela dans whatsapp..tellement caractéristique de la perte du sens des mots de notre temps...

    GEDEON Christian

    11 h 17, le 12 octobre 2013

  • Tout le monde "whatsapp". Je m'en tape.

    Halim Abou Chacra

    05 h 34, le 12 octobre 2013

Retour en haut