- Le Bloc national : « Il est devenu clair qu’Israël et le Hezbollah mènent une bataille commune : celle de la pérennité du régime syrien. Pour eux deux, il n’y a d’alternative à ce régime que la partition de la Syrie en mini-États sectaires. »
- Le PNL : « Au lieu de se taire après la chute de Qousseir, le Hezbollah a organisé des festivités, fait circuler des convois et tirer des coups de feu nourris en l’air et distribué des pâtisseries, maniant ainsi la provocation à l’égard d’un grand nombre de Libanais. »
- Ahmad Hariri, secrétaire général du courant du Futur : « Le Hezbollah cherche à importer le feu syrien au Liban. Il revient à l’État et à l’armée de l’en empêcher. Supposons qu’il y a, au minimum, 3 000 combattants du Hezbollah en Syrie. La question que l’on doit se poser est de savoir comment se peut-il qu’ils aient traversé la frontière à l’insu de l’armée (libanaise) et de la Sûreté générale. »
- Boutros Harb, député de Batroun : « Contrairement à ce qu’affirmait le Hezbollah, au sujet de son engagement à défendre le Liban contre Israël, ce parti a utilisé deux fois ses armes (hors de cet engagement) : une fois le 7 mai (2008) à Beyrouth et une fois en prenant part à la guerre contre une partie du peuple syrien. Le Hezbollah est donc devenu une milice et n’est plus une résistance. Ce qui s’est passé en Syrie va nourrir les haines et placer le Liban et une partie des Libanais dans un face-à-face avec les Syriens, et cela fera du Liban un terrain d’affrontement. »
- Farès Souhaid, secrétaire général du 14 Mars : « Le Hezbollah a réussi à lier l’avenir du Liban à celui de la guerre en Syrie. Il a fixé les points de contact sur le terrain au Liban-Nord et dans la région d’Ersal. Son but est de créer une bande frontalière chiite sur toute la frontière orientale avec la Syrie. Tout cela aura des répercussions néfastes au Liban. Après la bataille de Qousseir, il est devenu impossible pour les Libanais d’édifier un État avec le Hezbollah. »
- Ammar Houry, député de Beyrouth (bloc du Futur) : « Les manifestations de joie et la distribution des gâteaux dans la banlieue sud sont regrettables. La pseudorésistance est tombée. Le Hezbollah est désormais un groupe de mercenaires exécutant les plans iraniens dans la région. »
- Atef Majdalani, député de Beyrouth (Futur) : « À les entendre parler de la chute de Qousseir, on croirait qu’il s’agit de celle de la Jérusalem occupée. Le Hezbollah a mis fin à tout ce qui s’appelle résistance. La question que l’on doit lui poser à présent est de savoir si la libération de la Palestine passe par la ville de Qousseir. »
- Jamal Jarrah, député de la Békaa-Ouest et membre du bloc du Futur : « Ce qui est tombé, ce n’est pas Qousseir, c’est le Hezbollah lui-même. Ce que ce parti a accompli en Syrie est un crime caractérisé contre le Liban, les Libanais et le peuple syrien. »
- Nadim Gemayel, député Kataëb de Beyrouth : « À nos yeux, le Hezbollah n’est pas libanais. C’est une division iranienne basée sur le territoire libanais. Toute décision prise en Iran est aussitôt exécutée au Liban ou en Syrie. »
- Alaeddine Terro, député PSP du Chouf : « Tout ce qui se passe, la démission du gouvernement, la prorogation de la législature, les tensions sécuritaires, tout cela est le résultat de l’implication du Hezbollah dans la guerre en Syrie. »
- Michel Moussa, député de Zahrani (bloc Berry) : « L’implication du Hezbollah à Qousseir n’aura pas d’influence sur la scène intérieure. »
- Émile Lahoud, ancien président de la République : « La bataille de libération de Qousseir a épargné au Liban le transfert du terrorisme sur son territoire. »
Qaouq, Moussa, Lahoud... Heureux les simples d'esprit.
15 h 58, le 08 juin 2013