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Liban

À Tunis, le Cadmos réunit autour de la francophonie des professionnels et étudiants de 22 nationalités sous la conduite de Sélim Sayegh

La XXe édition de la simulation annuelle de négociations du Cadmos vient de s’achever cette année en Tunisie. Elle a réuni des auditeurs représentant les différents partis tunisiens, et les étudiants se spécialisant en diplomatie et en négociations de 22 nationalités. Mené par le professeur Sélim Sayegh, ancien ministre, cet exercice de plusieurs mois s’est focalisé sur la construction d’un espace économique francophone appelé ECOF 2013. Il fut couronné par l’adoption d’un texte qui sera remis cette semaine à M. Abdou Diouf, patron de l’Organisation internationale de la francophonie et parrain de cette manifestation.


Soutenue par l’Agence universitaire francophone et l’Institut français ainsi que par le CEMI de Tunis, cette manifestation vise à nouer les relations entre les pays du Nord et du Sud, ainsi qu’à favoriser les rapports Sud-Sud. Interrogé par L’Orient-Le Jour, le professeur Sayegh a souligné sur ce plan : « La construction d’un espace de dialogue interculturel au nom de la culture ne peut se passer désormais d’une conjugaison fine des notions d’intérêt et de valeurs, car avoir le français en partage suppose avoir des valeurs en commun, et défendre ce patrimoine ne peut plus être séparé des autres lignes de frontsp, entre la paix et la guerre, la modération et l’extrémisme, l’intégration et la ségrégation, l’inclusion et l’aliénation, le développement et la pauvreté, le progrès et le déclin, la liberté et la sécurité, la justice et la stabilité. »
Dans cette perspective, « la francophonie économique est devant le défi de proposer une double approche : donner une réponse macroéconomique adéquate face à la crise économique et financière selon des secteurs choisis, et construire des microéconomies de l’innovation moteur de la nouvelle économie et du développement », a ajouté M. Sayegh.


Le choix de la Tunisie n’est pas neutre. Au cœur du printemps arabe, le peuple tunisien a donné le signe du grand bouleversement. Il s’agit maintenant d’accompagner ce passage libre à la modernité par un pari sur la confiance que ce printemps tunisien ne se transformera jamais en un crépuscule pour toute la civilisation. « Porter le message de solidarité de façon concrète et précise, et montrer que la Tunisie est, malgré ses difficultés internes, au cœur de l’attention du monde entier, voilà un message qui est lancé et qui est entendu », conclut M. Sayegh.

La XXe édition de la simulation annuelle de négociations du Cadmos vient de s’achever cette année en Tunisie. Elle a réuni des auditeurs représentant les différents partis tunisiens, et les étudiants se spécialisant en diplomatie et en négociations de 22 nationalités. Mené par le professeur Sélim Sayegh, ancien ministre, cet exercice de plusieurs mois s’est focalisé sur la...
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