Considéré comme brutal, voire comme un « criminel de guerre » par les Palestiniens pour son attitude envers les civils, en particulier lors des massacres de Sabra et Chatila à Beyrouth en septembre 1982, l'ancien général achève sa vie à l'écart. Forte personnalité, il a été durant des décennies l'enfant chéri du camp nationaliste avant d'en devenir la bête noire en procédant au retrait unilatéral de la bande de Gaza en 2005, au prix de l'évacuation de 8 000 colons israéliens installés dans 21 implantations. Ariel Sharon, pilier du Likoud, le grand parti de la droite nationaliste, pendant plusieurs décennies, a redessiné la même année la carte politique israélienne en créant le parti centriste Kadima, peu avant d'être terrassé par une attaque cérébrale le 4 janvier 2006.
Moyen Orient et Monde - Israël
Sharon, en coma prolongé, transféré dans sa ferme familiale
OLJ / le 13 novembre 2010 à 00h36
Considéré comme brutal, voire comme un « criminel de guerre » par les Palestiniens pour son attitude envers les civils, en particulier lors des massacres de Sabra et Chatila à Beyrouth en septembre 1982, l'ancien général achève sa vie à l'écart. Forte personnalité, il a été durant des décennies l'enfant chéri du camp nationaliste avant d'en devenir la bête noire en procédant au retrait unilatéral de la bande de Gaza en 2005, au prix de l'évacuation de 8 000 colons israéliens installés dans 21 implantations. Ariel Sharon, pilier du Likoud, le grand parti de la droite nationaliste, pendant plusieurs décennies, a redessiné la même année la carte politique israélienne en créant le parti centriste Kadima, peu avant d'être terrassé par une attaque cérébrale le 4 janvier 2006.
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