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Liban - Justice

Bellemare a fait des « progrès énormes », mais l’acte d’accusation n’est pas encore prêt

Dans un entretien accordé au site Nowlebanon, le procureur du Tribunal spécial pour le Liban a indiqué que l'acte d'accusation ne paraîtra pas au mois de septembre, précisant qu'il n'a pas encore été rédigé.
Daniel Bellemare a profité de l'occasion pour démentir les affirmations de presse selon lesquelles certaines personnes auraient vu l'acte d'accusation qui, a-t-il dit, « n'a pas encore été rédigé », réitérant le fait qu'il ne le présentera qu' « une fois satisfait des preuves ». Le procureur a précisé qu'actuellement, il planche sur le processus de l'admissibilité des preuves, car, a-t-il dit, « si je présente un acte d'accusation sans preuves tangibles, l'ensemble de la structure s'effondrera et nous serions face à de sérieux problèmes ».
Se disant optimiste et affirmant qu'il a fait d' « énormes progrès », M. Bellemare a toutefois refusé de confirmer les dates de la parution de l'acte d'accusation préalablement avancées par le président du TSL, Antonio Cassese.
Évoquant certaines informations de presse, il a affirmé : « La seule personne qui connaisse vraiment le dossier, c'est moi. Les gens doivent se rappeler de cela. À moins qu'ils ne soient capables de lire mes pensées, tout le reste relève de la spéculation. »
M. Bellemare a réitéré sa position relative aux accusations de politisation du TSL, affirmant que « le jour où je serai confronté à une ingérence politique à laquelle je ne peux pas faire face, je démissionnerai ». Et d'ajouter : « Tout le monde devrait se rappeler que j'étais à la retraite lorsque j'ai accepté cette mission. Par conséquent, ma carrière n'en dépend pas. Ce qui me gêne le plus, c'est que les gens tablent sur le côté négatif au lieu de voir le côté positif. »
Répondant à une question relative aux preuves, le procureur a tenu à préciser que les présomptions peuvent être parlantes, notamment lorsqu'elles sont considérées en même temps. Dans la mesure où elles peuvent éclairer la situation générale, elles peuvent devenir des preuves irréfutables. « Je partage l'idée que les présomptions sont plus puissantes que les preuves directes », a-t-il dit en réponse à une question relative aux appels téléphoniques.
Refusant de répondre à la question de savoir s'il a déjà interrogé des citoyens israéliens, le procureur a indiqué que le témoignage recueilli par les membres du Hezbollah n'avait rien à voir avec la piste israélienne à laquelle le secrétaire général du Hezbollah avait fait allusion. « Ils ont été interviewés comme n'importe quel autre témoin. Cela n'avait rien à voir avec ce que nous avons vu de l'intervention télévisée de M. Nasrallah », a-t-il précisé, ajoutant que ce dernier « ne m'a rien apporté de nouveau ».
Il a quand même insisté sur le fait que les enquêteurs ne prennent pas à la légère les indications avancées par le secrétaire général du parti chiite, affirmant qu'il voudrait faire « une analyse sérieuse » de toute accusation ou piste qui montrerait du doigt Israël. Il a toutefois réitéré sa demande relative à d'autres éléments de preuve que Hassan Nasrallah avait affirmé détenir.
Enfin, Daniel Bellemare a affirmé que Mohammad Zouheir Siddiq ne sera pas présenté au tribunal comme témoin.
Daniel Bellemare a profité de l'occasion pour démentir les affirmations de presse selon lesquelles certaines personnes auraient vu l'acte d'accusation qui, a-t-il dit, « n'a pas encore été rédigé », réitérant le fait qu'il ne le présentera qu' « une fois satisfait des preuves ». Le procureur...

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