• Michel Murr, député du Metn : « Ceux qui ont attribué à cette proposition le nom d’ “orthodoxe” ne représentent qu’eux-mêmes au sein de la communauté. Ils ont tenté de faire croire aux chrétiens qu’ils défendaient leurs droits avec cette formule. La vérité est que ce projet conduirait à des dégâts importants dans les droits acquis des chrétiens dans le cadre de l’accord de Taëf, sans parler du fait qu’il ramènerait le pays au Moyen Âge. »
• Boutros Harb, député de Batroun : « Si j’ai un reproche à faire aux Kataëb et aux FL, c’est d’avoir vite abandonné la proposition des 50 circonscriptions rejetée par le camp adverse. Dans le cadre du comité de Bkerké, nous en étions arrivés à 47 circonscriptions, trois étant restées sous étude. (Les aounistes) ont nié par la suite avoir accepté quoi que ce soit, ce qui n’est pas vrai. À la question de savoir qu’est-ce qui est susceptible d’assurer la meilleure représentativité, ils ont répondu que ce projet ferait gagner le 14 Mars. »
• Atef Majdalani, député de Beyrouth III et membre du bloc du Futur : « Il y a actuellement une formule qui sera annoncée (par le 14 Mars) sans qu’il y ait des fuites auparavant. Concrètement, cette formule est actuellement mise au point et elle jouira de l’aval de toutes les parties (au sein de l’alliance). »
• Imad el-Hout, député de la Jamaa islamiya : « Il y a actuellement une loi électorale en vigueur. Elle est mauvaise, mais elle existe. S’il n’y a pas d’accord sur une alternative, les élections pourront se dérouler sur la base de cette loi. Mais certaines forces politiques suggèrent qu’elles pencheraient vers le torpillage (du scrutin) s’il n’y avait pas d’accord sur une loi qui leur convienne. »
• Dory Chamoun, chef du PNL et député du Chouf : « Nous travaillons à la mise au point d’un projet fondé sur la majoritaire uninominale à deux tours. C’est une formule qui renforce la démocratie et supprime le confessionnalisme, et qui a été adoptée dans la plupart des pays développés. »
• Farid el-Khazen, député du Kesrouan et membre du bloc du Changement et de la Réforme : « Nous n’accepterons pas que l’on maintienne la loi de 1960 sous prétexte que le temps manque. Actuellement, il n’y a pas d’alternative au projet du Rasemblement orthodoxe. »
• Le barreau de Beyrouth : « Ce qui est plus important que la mise au point d’une (nouvelle) loi, c’est le déroulement des élections dans les délais prévus. Tout ajournement, quelles qu’en soient les causes, même techniques et même si c’est pour une courte durée, serait inacceptable. »
commentaires (2)
Si on veut CUISINER une loi qui garantirait à tous la bonne représentation selon Taëf " PARTAGE COMMUNAUTAIRE DU GATEAU " il n'est pas nécessaire de le faire avec une loi fabriquée de toutes pièces ni des élections prétendues libres, puisqu'il n'y aurait point de liberté de choix pour personne, PAS MÊME A L'INTERIEUR DE CHAQUE COMMUNAUTÉ. Ne parlez alors plus de démocratie, mais d'accord consensuel OU... " ACCORD DES PARTIES "... et ne perdez plus de temps en malmenant en plus les citoyens... Et biffez cette monstre expression de Démocratie Consensuelle. Gardez le "CONSENSUEL" UNIQUEMENT... C'est la DESTINÉE !
SAKR LEBNAN
12 h 44, le 26 janvier 2013