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Liban - Développement

Jabal Moussa, sa réserve, et maintenant ses produits du terroir

L’Association pour la protection de Jabal Moussa lance sa marque de produits du terroir. C’est toute une communauté qui se met au service de sa région.

Les femmes présentent leur production de produits alimentaires du terroir et d’objets artisanaux.

Après un long parcours à travers la montagne de Jabal Moussa (région de Kesrouan-Ftouh), le village de Ghbeleh s’ouvre à nous dans toute sa splendeur. Des chaises sont installées sur le parvis de l’église Saint-Sarkis. Des enfants en habits traditionnels accueillent les arrivants avec des fruits. Des chansons de Feyrouz retentissent à fond et se perdent à travers la montagne verdoyante.

L’Association pour la protection de Jabal Moussa a lancé dimanche sa marque de produits du terroir et d’objets artisanaux confectionnés par trente-sept femmes de la région. À partir de mai 2011, ces dernières, pratiquement toutes mères au foyer, ont été sélectionnées puis ont reçu une formation culinaire et artisanale. Wardé, 36 ans et mère de trois enfants, est fière de son travail : « Grâce à la formation, je me suis beaucoup améliorée. Ce projet est vraiment une belle idée. Et s’il nous permet d’avoir des revenus, c’est encore mieux. »
Christelle Abou Chabké, en charge du projet, explique : « Nous lançons aujourd’hui la marque de Jabal Moussa. Ces produits sont confectionnés par les femmes de sept villages de la région. Ils seront vendus dans les trois kiosques situés aux entrées de la réserve ainsi que dans les chambres d’hôtes. Nous espérons que par la suite, ils pourront également se vendre dans les supermarchés locaux ; nous y allons pas à pas. »
C’est l’ambassade des États-Unis, à travers son programme MEPI (Middle East Partnership), qui a subventionné le projet, et qui a aménagé et équipé une salle dans l’école de l’Immaculé Conception, située à quelques mètres de là.

Intégration
Le projet a deux objectifs : il veut trouver des alternatives économiques et écologiques au risque de détérioration de la réserve. Mais il tend également à favoriser l’intégration des femmes dans la vie économique de leur région : qu’elles puissent se réaliser dans une activité en dehors de leur foyer.
Maquillées, apprêtées, ces femmes se tiennent fièrement près des stands présentant leurs productions : kishek, hosrom, zaatar, miel, confiture d’abricots et pêches, porte-clefs, dessous de verres, cache-bouchons tricotés et brodés, ou encore d’adorables poupées faites main et vêtues de tenues traditionnelles. Puis vient le moment attendu par toutes : la remise de diplômes. Sous les applaudissements de leurs enfants et maris, elles montent sur l’estrade, sourire aux lèvres, pour recevoir un « certificat de formation » des mains de Pierre Doumet, le président de l’association. C’est l’achèvement pour elles de près d’un an et demi de travail.
L’occasion est également propice pour parler de la protection du site. Un stand présente la grande biodiversité de Jabal Moussa. En fait, toutes les personnes présentes ont un point commun. Ce sont des amoureux de cette montagne qu’ils tentent de préserver par tous les moyens.

Après un long parcours à travers la montagne de Jabal Moussa (région de Kesrouan-Ftouh), le village de Ghbeleh s’ouvre à nous dans toute sa splendeur. Des chaises sont installées sur le parvis de l’église Saint-Sarkis. Des enfants en habits traditionnels accueillent les arrivants avec des fruits. Des chansons de Feyrouz retentissent à fond et se perdent à travers la montagne...

commentaires (1)

Pour rendre compte de l’effet que fait cette contrée crevassée campagnardisée surtout aux Sains libanais du Mahjar-étranger, on se contentera de citer ce que disent à son propos ces mêmes Sains libanais bons à être fréquentés car, eux au moins, civilisés ; et comme quoi ils étaient tombés sous le charme de ce patelin libanais. Et pourquoi donc auraient-ils été les seuls à y résister, ya äaïynééh ? Ils ne font même que lui envoyer des témoignages d'amitié, de sympathie et évidemment de fidélité. Avec surtout un sublime et émouvant : "Vous nous manquez dans ce satané Mahjar-là" qui, c’est prouvé ; tendresse pour ce Pays ainsi exprimée ; fait rougir de honte bien sûr tous ces "autres Malsains" libanais Puinés…. de triste mémoire ! S’agissant de cette Saine conversation, à bâtons rompus, entre ces Sains libanais et leur pays Saint, et à l’issue de celle-ci, on ne peut que réaliser et constater combien ce Libanais Sain civilisé trouve étourdissant, charmeur et pour tout dire irrésistible : ce Saint patelin. Qui, en plein dans cet élan et avec un de ses sourires ravageurs Cédraies, mi-ëénab mi-tîîne mi-thhîînéh dont il est coutumier, finit toujours par leur glisser : "On dirait, mes Chers enfants Sains libanais que cela vous a encore étonné.". Ya waïylééh !

Antoine-Serge KARAMAOUN

01 h 21, le 14 août 2012

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Commentaires (1)

  • Pour rendre compte de l’effet que fait cette contrée crevassée campagnardisée surtout aux Sains libanais du Mahjar-étranger, on se contentera de citer ce que disent à son propos ces mêmes Sains libanais bons à être fréquentés car, eux au moins, civilisés ; et comme quoi ils étaient tombés sous le charme de ce patelin libanais. Et pourquoi donc auraient-ils été les seuls à y résister, ya äaïynééh ? Ils ne font même que lui envoyer des témoignages d'amitié, de sympathie et évidemment de fidélité. Avec surtout un sublime et émouvant : "Vous nous manquez dans ce satané Mahjar-là" qui, c’est prouvé ; tendresse pour ce Pays ainsi exprimée ; fait rougir de honte bien sûr tous ces "autres Malsains" libanais Puinés…. de triste mémoire ! S’agissant de cette Saine conversation, à bâtons rompus, entre ces Sains libanais et leur pays Saint, et à l’issue de celle-ci, on ne peut que réaliser et constater combien ce Libanais Sain civilisé trouve étourdissant, charmeur et pour tout dire irrésistible : ce Saint patelin. Qui, en plein dans cet élan et avec un de ses sourires ravageurs Cédraies, mi-ëénab mi-tîîne mi-thhîînéh dont il est coutumier, finit toujours par leur glisser : "On dirait, mes Chers enfants Sains libanais que cela vous a encore étonné.". Ya waïylééh !

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    01 h 21, le 14 août 2012

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