L’ancien ministre de la Culture, Salim Wardy, avait proposé de transformer les 1 100 mètres carrés du site en parc archéologique et de modifier l’emplacement de l’une des trois tours prévues par le projet privé. Mais son successeur, Gaby Layoun, a finalement autorisé la destruction du site après les conclusions d’un comité scientifique composé d’archéologues libanais secondés par des experts internationaux. « Les résultats montrent que le site n’a aucune importance et qu’il n’a aucun rapport avec des cales phéniciennes », a déclaré M. Layoun hier soir à l’AFP, estimant que l’étude menée sous le précédent ministre était erronée. « On ne peut en aucun cas les attribuer à des cales sèches, ce n’est qu’une carrière ancienne », a-t-il insisté.
Des parkings « C’est un site unique en son genre, il a été détruit au profit d’un projet de développement privé », s’est en revanche indignée l’archéologue Martine Francis. « Ils auraient pu décaler l’emplacement, mais ils veulent faire des parkings. Je suis dégoûtée. Je ne comprends pas comment un site de 3 000 ans peut être pulvérisé en une heure et demie », a-t-elle ajouté à l’AFP.
L’ancien ministre de la Culture, Salim Wardy, avait proposé de transformer les 1 100 mètres carrés du site en parc archéologique et de modifier l’emplacement de l’une des trois tours prévues par le projet privé. Mais son successeur, Gaby Layoun, a finalement autorisé la destruction du site après les conclusions d’un comité scientifique composé d’archéologues libanais...
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