Depuis l’automne dernier, au crépuscule de l’an 2011, L’Orient-Le Jour a déjà consacré, dans cette rubrique même, une série d’articles rédigés par des experts et consacrés au printemps arabe, mais sur des sujets variés, abordés sous différents angles. Il a ainsi été question de la création de l’État palestinien (Ziad el-Sayegh) et des perspectives du printemps tunisien au lendemain des législatives (Karim Émile Bitar), de la sclérose manifeste du système politique libanais (Ziad Maged), de la non-violence comme principal paradigme de la dynamique révolutionnaire arabe (Mona Fayad), des horizons de la poussée islamiste dans la région après la victoire des Frères musulmans en Tunisie et en Égypte (Kamal Yazigi) et du positionnement géopolitique de la Turquie dans une région soudainement en proie à une activité politico-sismique particulièrement violente (Roger Baraké).
Cette semaine, pour sortir quelque peu de la dimension purement analytique – mais sans néanmoins l’éclipser – et se focaliser un peu plus sur la personne humaine et sur la dynamique sociale des mutations en cours, L’OLJ a demandé à un spécialiste des droits de l’homme au grand cœur, Élie Abouaoun, d’apporter son éclairage propre, sa touche personnelle, en posant le problème des minorités – non seulement religieuses ou ethniques, mais aussi sociales et sexuelles, loin des méandres de la Question d’Orient et des considérations idéologiques ou pragmatiques.
Dentiste de formation, M. Abouaoun a milité pour les droits de l’homme sans interruption depuis la fin de la guerre. Avec un groupe de jeunes, il a fondé au début des années 2000 la branche libanaise de l’association Nouveaux droits de l’homme, avant de contribuer à la fondation de l’association ALEF. Chargé de cours à l’Université Saint-Joseph, il est également directeur exécutif du Fonds arabe pour les droits humains.
commentaires (1)
liberté : à quand dans tout les pays arabes, les gens pourront prier leur religion. Les athées ne seront pas condamnés, les femmes pourront avoir une vie , ne pas avoir de moralisateurs, stop aux crimes d'honneur, d'honneur de la famille. Les hommes et les femmes seront réellement égaux. Une gay-pride ? Et merde à tout ces moralisateurs qui veulent imposer leurs choix religieux, la vie quotidienne, faire si faire cela...... Cela est la liberté!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Talaat Dominique
01 h 05, le 21 février 2012