Le député Michel Pharaon s’est montré favorable hier aux déclarations de certains ministres, et surtout celles du Premier ministre Nagib Mikati, formulées à Washington et aux Nations unies, qui affirment le respect par le Liban de ses engagements à l’égard du Tribunal spécial pour le Liban. Ces déclarations adviennent « alors que nous attendions une prise de position claire dès le début, c’est-à-dire depuis les consultations parlementaires et la déclaration ministérielle qui s’est avérée confuse et négative », a affirmé M. Pharaon dans un communiqué. Toutefois, « nous continuons à attendre un engagement clair pour la justice », c’est-à-dire une conviction réelle « qui ne se limite pas au financement du TSL », a-t-il ajouté. M. Pharaon a en effet rappelé que ce tribunal est à la fois « libanais et international », et que la demande de justice et de vérité émane du terrain libanais et « de la volonté populaire du 14 Mars ». Or, les déclarations de M. Mikati à partir de tribunes internationales, qu’il n’a pas prononcées « devant son électorat de Tripoli ou de Beyrouth », celui-là même qui défend le TSL, révéleraient « une résignation exclusive à la volonté internationale », soutenue par « un refus de coopération décevant » sur la scène locale, a souligné M. Pharaon. Quoi qu’il en soit, « nous accueillons cette prise de position en faveur du TSL, en attendant sa mise en application sans retard ni détour », a-t-il conclu, en signalant que « le fondement de l’actuel gouvernement n’est pas sa présidence, mais une partie plus forte au sein du cabinet et qui le mène à contre-courant de l’ouverture et de la démocratie ».
Le député Michel Pharaon s’est montré favorable hier aux déclarations de certains ministres, et surtout celles du Premier ministre Nagib Mikati, formulées à Washington et aux Nations unies, qui affirment le respect par le Liban de ses engagements à l’égard du Tribunal spécial pour le Liban. Ces déclarations adviennent « alors que nous attendions une prise de position...
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