Qu’en est-il aujourd’hui ? Youssef Karam dresse un nouveau bilan. La station de Tripoli, inaugurée en 2009 et déjà testée, n’est toujours pas en marche. Pour cela, il faudra attendre la finalisation de la construction d’un collecteur des réseaux d’égouts (2 à 3 mois) dont certains remontent à l’époque ottomane. Baalbeck fonctionne au ralenti. À Chekka, Batroun, Ras Nabi Younès et dans la Békaa-Ouest, le réaménagement des réseaux d’égouts n’est pas terminé. À Jbeil, l’appel d’offres pour le financement des réseaux est en préparation. À Tyr et à Zahlé, les centrales et les réseaux sont en cours de construction. À Nabatiyeh, il y a eu un problème de cyanure, mais la station devrait fonctionner début 2013. Les stations d’épuration de Ghadir et de Saïda, les plus anciennes, fonctionnent uniquement pour un traitement préliminaire, qui ne permet de purifier qu’un faible pourcentage de l’eau. Des projets d’extension sont à l’étude. Un autre projet de 60 millions d’euros pour l’édification d’une station à Beyrouth, située dans le quartier de Bourj Hammoud, est bloqué depuis 5 ans, à cause du refus des habitants.
De manière générale, depuis 2009, il n’y a eu aucune évolution notable dans la construction des stations de purification de l’eau.
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