Pour le député Bassem Chab, « le dossier des faux témoins est un dossier politisé, utilisé à des fins précises, après avoir servi à faire tomber l’ancien gouvernement ». D’ailleurs, le parlementaire membre du bloc parlementaire du Futur affirme s’attendre à ce que les personnes mentionnées dans l’acte d’accusation soient « éventuellement jugées par contumace, étant donné l’improbabilité qu’elles soient livrées au tribunal ».
De son côté, le député Hassan Fadlallah a déclaré « que le TSL, dont le but était de saper la résistance, s’est retourné contre ceux qui l’avaient appuyé » et qui ne détiennent plus le pouvoir. Le tribunal ne pouvant plus être « utilisé pour provoquer des changements politiques au Liban », c’est toute « l’équation du pouvoir » qui aura changé, a estimé M. Fadlallah, membre du bloc de la Fidélité à la résistance, avant d’insister sur « l’aptitude du nouveau gouvernement à affronter tous les défis sans troubler la stabilité ». D’ailleurs, l’émission de l’acte d’accusation « n’a rien changé au niveau de la stabilité du pays », a-t-il estimé. Si pour M. Fadlallah « le TSL s’est effrité », le député Robert Ghanem affirme, lui, que « le tribunal tient toujours, et toute preuve ou présomption disponible doit être traitée à travers le tribunal, sans le rejeter ni faire fi de ses décisions ». Dans ce cadre, le président de la commission de l’Administration et de la Justice a relevé « une divergence de points de vue entre le chef du gouvernement et le Hezbollah au sujet du TSL, mais ce qui compte, c’est la déclaration ministérielle, en tant que texte écrit sur lequel s’est basé le vote de confiance ». Toutefois, M. Ghanem n’a pas manqué de rappeler « le manque de clarté de la déclaration au niveau de la clause relative au TSL, qui affirme l’engagement du gouvernement pour la résolution 1701 et son respect de la résolution 1757. Or, entre le respect et l’engagement, il y a une grande différence, et la question demeure de savoir pourquoi l’engagement n’est pas clairement énoncé en faveur des deux résolutions ».
À cette question, le ministre de l’Économie et du Commerce, Nicolas Nahas, répond que « la position du gouvernement est claire s’agissant du TSL, en faveur duquel il s’engagera et respectera les résolutions internationales ». M. Nahas a renvoyé les divergences entre les discours respectifs du Premier ministre et du secrétaire général du Hezbollah au fait que le premier « préside le cabinet de tous les Libanais et parle au nom du pays, alors que le second parle au nom de son parti ». Il a rappelé dans ce cadre que « les accusations adressées au nouveau gouvernement d’être celui du Hezbollah seront démenties par le rendement ministériel », avant de rejeter fermement la question selon laquelle qui du gouvernement ou du Hezb exprime la position officielle du Liban.
commentaires (2)
A part le fait que juridiquement parlant il n'#y a pas de faux temoins, le dossier meme des faux temoins est vide et repose sur les supputations de Mr Sayyed qui a lui meme etait au TSL pour obtenir des elements de preuve dont il ne dispose toujours pas. Donc a part les racontars le dossier des faux temoins est vide sinon Mr Sayed n'aurait pas deploye tant d'efforts aupres du TSL
Jihad Mouracadeh
04 h 35, le 22 juillet 2011