« Ce tribunal, a-t-il déclaré, a pour objectif de porter atteinte à la stabilité du Liban et non pas de réaliser la justice » dans l'affaire de l'assassinat de l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri. « Il serait bien que le gouvernement se réunisse en ce moment pour le dénoncer et pour rejeter (à l'avance) l'acte d'accusation qu'il doit faire paraître » dans cette affaire, a ajouté M. Joumblatt. Il a comparé « les rumeurs et les rapports de presse sur les conclusions de l'enquête internationale à un drame télévisé, mais qui risque de menacer la stabilité du pays ». « Il est clair que l'acte d'accusation est utilisé à des fins politiques. Il est tout aussi évident que ce sont les enquêteurs qui filtrent les informations (aux médias) et qu'ils œuvrent pour le compte de pays qui ont des comptes à régler », a estimé le chef du PSP, jugeant que « les hommes politiques devraient s'intéresser davantage à la montée de l'extrémisme dans certaines régions du pays au lieu de porter toute leur attention sur le tribunal ». « Le véritable danger auquel le Liban fait face est celui de l'émergence de groupes extrémistes. La classe politique devrait cesser de se distraire par des querelles sempiternelles pour faire face à ce danger réel », a-t-il dit.
Liban
Joumblatt : « Le gouvernement devrait à l’unanimité dénoncer le tribunal »
OLJ / le 25 novembre 2010 à 01h16
« Ce tribunal, a-t-il déclaré, a pour objectif de porter atteinte à la stabilité du Liban et non pas de réaliser la justice » dans l'affaire de l'assassinat de l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri. « Il serait bien que le gouvernement se réunisse en ce moment pour le dénoncer et pour rejeter (à l'avance) l'acte d'accusation qu'il doit faire paraître » dans cette affaire, a ajouté M. Joumblatt. Il a comparé « les rumeurs et les rapports de presse sur les conclusions de l'enquête internationale à un drame télévisé, mais qui risque de menacer la stabilité du pays ». « Il est clair que l'acte d'accusation est utilisé à des fins politiques. Il est tout aussi évident que ce sont les enquêteurs qui filtrent les informations (aux médias) et qu'ils œuvrent pour le compte de pays qui ont des comptes à régler », a estimé le chef du PSP, jugeant que « les hommes politiques devraient s'intéresser davantage à la montée de l'extrémisme dans certaines régions du pays au lieu de porter toute leur attention sur le tribunal ». « Le véritable danger auquel le Liban fait face est celui de l'émergence de groupes extrémistes. La classe politique devrait cesser de se distraire par des querelles sempiternelles pour faire face à ce danger réel », a-t-il dit.
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