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Liban

Souhaid : Ahmadinejad n’a pas respecté la spécificité libanaise

Le coordinateur du secrétariat général du 14 Mars, l'ancien député Farès Souhaid, a établi une comparaison entre la visite du président égyptien Gamal Abdel Nasser à la frontière syro-libanaise, au début du mandat du président Fouad Chehab, et la visite du président Mahmoud Ahmadinejad au Liban. M. Souhaid a relevé à cet égard que Nasser avait respecté la diversité libanaise en admettant le fait qu'une partie des Libanais n'était pas favorable à sa ligne de conduite politique, ce qui l'a poussé à se contenter de rencontrer le président Chehab à la frontière avec la Syrie, « en dépit de sa popularité et de sa stature de grand leader arabe ». « Ce qui nous a dérangés dans la visite du président Ahmadinejad, a déclaré Farès Souhaid, c'est le fait qu'il n'a pas respecté cette spécificité libanaise. Certains Libanais appuient sa politique, mais il reste que de nombreux Libanais désirent définir eux-mêmes la place du Liban dans le conflit arabo-israélien et ne veulent pas que ce rôle soit défini par un leader qui vient leur dire qu'il veut, lui, que le Liban fasse partie d'un front qui s'étende de la Méditerranée à Téhéran. »
Après avoir déploré le fait qu'Ahmadinejad considère le Liban comme « le seul pays de confrontation avec Israël », M. Souhaid a déclaré, au sujet de l'attitude du Hezbollah : « Jusqu'à présent, le Hezbollah disait qu'il ne constitue pas une structure iranienne au Liban et que son objectif est de défendre la terre libanaise occupée et de participer au pouvoir. Mais la visite d'Ahmadinejad a permis d'abattre les cartes sur ce plan et a montré que l'allégeance du Hezbollah à l'Iran est plus forte que toute autre allégeance. »
Soulignant que le comportement d'Ahmadinejad a constitué « un défi pour l'État libanais et le président Michel Sleiman », M. Souhaid a rappelé que l'appui à la résolution 1701 et à l'initiative arabe de paix constitue l'un des principaux paramètres de la position officielle du Liban, adoptée à l'unanimité. « Celui qui souhaite remettre en cause ces options doit au préalable consulter les autres factions libanaises », a souligné M. Souhaid.
En conclusion, M. Souhaid a déclaré que « le Liban avant la visite d'Ahmadinejad ne sera pas le même après la visite », rappelant que le conflit au Liban oppose « deux courants, l'un qui est favorable à l'émergence d'un État, et l'autre qui est contre la présence d'un État ».
Le coordinateur du secrétariat général du 14 Mars, l'ancien député Farès Souhaid, a établi une comparaison entre la visite du président égyptien Gamal Abdel Nasser à la frontière syro-libanaise, au début du mandat du président Fouad Chehab, et la visite du président Mahmoud Ahmadinejad au Liban. M....

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