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Liban

Joumblatt se dit toujours attaché à l’accord d’armistice

En dépit du retournement politique qu'il a opéré il y a quelques mois, le chef du PSP, Walid Joumblatt, continue de prôner l'application de l'accord d'armistice de 1949 avec Israël, dont l'effet est de geler le front du Liban-Sud.
S'exprimant dans le cadre de son intervention hebdomadaire dans l'organe de son parti, al-Anba', M. Joumblatt estime que « la persistance des agressions israéliennes (...) démontre le bien-fondé de la position libanaise attachée à l'accord d'armistice, lequel est d'ailleurs prévu par Taëf ».
Le chef du PSP ajoute qu'il serait possible de « maintenir l'arsenal de la résistance, en tant que facteur fondamental de dissuasion face à toute agression israélienne, tout en continuant à discuter des moyens d'intégrer cet arsenal dans le cadre officiel libanais, à l'ombre d'une stratégie défensive débouchant sur l'unification de tous les efforts politiques, militaires et militants face à l'ennemi israélien ».
« La discussion autour de cette stratégie suppose que l'on mette en place un climat de confiance sur le plan intérieur afin de parvenir ensemble aux objectifs communs sur lesquels nous sommes tous d'accord, à savoir la protection du Liban », écrit-il.
Saluant l'armée libanaise, « qui consent des efforts géants tant sur le plan de la sécurité intérieure que pour faire face à Israël et assurer la sécurité au Liban-Sud », M. Joumblatt s'interroge sur les raisons qui poussent « certains pays arabes et amis à s'abstenir d'aider l'armée et de lui fournir des armements lui permettant de défendre le Liban ».
« Comment certains États peuvent-ils affirmer soutenir les institutions officielles libanaises et, dans le même temps, s'abstenir de fournir à l'armée les moyens de se développer et de renforcer ses capacités défensives et logistiques ? » demande-t-il encore.
Se félicitant du rapprochement interarabe « minimal » favorisé, selon lui, par le sommet de Damas entre le président syrien Bachar el-Assad et le roi Abdallah d'Arabie saoudite, le chef du PSP se prononce pour un axe syro-saoudo-égyptien en mesure de « promouvoir ce qui reste de l'initiative arabe de paix et de réactiver les mécanismes d'action arabe commune sur les plans politique, militaire, économique et social ».
Enfin, sur la question gouvernementale, M. Joumblatt estime qu'il est « temps d'aller au-delà des questions de pure forme et de mettre sur pied le cabinet dans un esprit d'entente et loin des conditions et des exigences rédhibitoires ».
« La formation du gouvernement est un droit pour les Libanais et un devoir pour leurs responsables politiques. Tout retard dans ce domaine place le pays face à des périls politiques et sécuritaires aux conséquences plus graves que ne peut supporter n'importe quel camp responsable de ce retard », ajoute-t-il.
En dépit du retournement politique qu'il a opéré il y a quelques mois, le chef du PSP, Walid Joumblatt, continue de prôner l'application de l'accord d'armistice de 1949 avec Israël, dont l'effet est de geler le front du Liban-Sud.S'exprimant dans le cadre de son intervention hebdomadaire dans l'organe de son parti, al-Anba', M. Joumblatt estime que « la...

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