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Liban

Le Hezbollah attaché à un cabinet d’union nationale pour quatre raisons

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a énuméré quatre raisons qui font que son parti demeure attaché à un gouvernement d'union nationale.
Tout d'abord, a déclaré cheikh Kassem, qui s'exprimait lors d'un iftar, le gouvernement d'union nationale est « la solution la plus à même de réussir, car cette formule a déjà démontré son utilité et fait ses preuves pour ce qui est du maintien de la stabilité politique et sécuritaire ».
« Deuxièmement, a-t-il ajouté, à l'ombre d'un cabinet d'union nationale, toutes les forces politiques sont rassurées quant à leur participation aux responsabilités et quant à l'absence de tout unilatéralisme au pouvoir. Tous se retrouvent ainsi partenaires dans ce qui touche le Liban ».
« Troisièmement, une telle formule est de nature à restreindre les possibilités d'utilisation du Liban comme théâtre (de règlements de comptes) régional ou international », a-t-il dit. « Les grandes puissances et les États de la région ne cesseront pas d'utiliser le Liban, mais notre accord permettrait de limiter leur marge de manœuvre dans ce pays », a-t-il assuré.
« Enfin, quatrièmement, en permettant le maintien de la stabilité politique et sécuritaire, le gouvernement d'union nationale ouvre la voie au traitement des dossiers économiques et sociaux », a-t-il estimé, avant de lancer : « C'est pour ces quatre raisons que nous voulons un cabinet d'union nationale. Que personne n'en invoque d'autres. »
« C'est en adoptant la formule convenue (15/10/5) que nous pourrons renforcer l'option de l'union nationale », a encore dit cheikh Kassem. « Dans tout autre cas de figure, nous serions face à un gouvernement dans lequel il n'y aurait pas de partenariat. Et ce serait l'inconnu », a-t-il souligné.
Abondant dans le même sens, le député Ali Fayad, également du Hezbollah, a appelé au « respect de la démocratie consensuelle dans le cadre de la Constitution libanaise ».
Selon lui, « le discours politique nerveux de ceux qui critiquent le consensualisme en le considérant comme un complot contre la logique majoritaire ne parviendra pas à modifier la règle du jeu ».
M. Fayad a estimé que le consensualisme s'impose du fait qu'il est impossible de transgresser au gouvernement la représentation politique des principales communautés, mais aussi parce que la différence de 12 sièges qui sépare la majorité de la minorité au Parlement n'est « pas grande », enfin parce qu'un gouvernement monochrome ne serait pas en mesure, selon lui, d'assurer la stabilité dans le pays.
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a énuméré quatre raisons qui font que son parti demeure attaché à un gouvernement d'union nationale.Tout d'abord, a déclaré cheikh Kassem, qui s'exprimait lors d'un iftar, le gouvernement d'union nationale est « la solution la plus à...

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