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Liban

Aoun : L’implantation des Palestiniens en phase d’exécution

Le chef du CPL, le général Michel Aoun, a estimé hier que la question de l'implantation des réfugiés palestiniens au Liban constitue le volet extérieur de la crise gouvernementale libanaise.
« Ce dossier n'est pas un épouvantail, comme le prétendent certains », souligne le général Aoun, dans des propos distribués par les organes du CPL. « C'est un problème que nous avons toujours gardé à l'esprit et qui est à présent au cœur des discussions internationales, et il est entré dans sa phase d'exécution définitive », ajoute-t-il.
« Ce n'est un secret pour personne que les États-Unis œuvrent en vue de l'implantation, aux côtés des pays européens et de certains États arabes, et approuvent le rejet par Israël du droit au retour des Palestiniens », dit-il, avant d'ajouter : « Tout comme nul n'ignore le soutien illimité des États-Unis à la majorité au Liban et à ses efforts pour affaiblir l'opposition qui résiste à l'implantation. »
« Ce n'est pas la première fois que l'Amérique s'ingère directement dans les affaires intérieures libanaises et formule ses diktats à l'adresse de l'État libanais », affirme-t-il.
Quant au volet intérieur de la crise gouvernementale, il réside, aux yeux du général Aoun, dans « la structure mafieuse de l'État et de son administration ».
À cela s'ajoute, selon lui, « le mépris persistant à l'égard du contexte politique chrétien et la mise à l'écart des chrétiens ».
« La majorité, qui se réduit comme peau de chagrin, poursuit sa bataille contre nous », affirme-t-il par ailleurs, estimant que les élections législatives « n'ont été qu'un épisode du grand complot ourdi contre le CPL ». « Nous continuons à être la cible de violentes agressions morales, au travers de campagnes médiatiques et de polémiques tournant autour de l'exercice de nos droits politiques naturels », ajoute encore le chef du CPL.
De son côté, le député CPL Ziad Assouad (Jezzine) a estimé, dans une déclaration à nowlebanon.com, que le Premier ministre désigné, Saad Hariri, « attend toujours une décision extérieure pour former son gouvernement ». « Peut-être aussi qu'ils attendent quelque chose du tribunal international, en espérant que le Hezbollah sera impliqué dans l'affaire », a-t-il dit.
Selon lui, « l'opposition chrétienne représente 55 % de cette communauté » et elle a donc droit à des ministères importants.
Le chef du CPL, le général Michel Aoun, a estimé hier que la question de l'implantation des réfugiés palestiniens au Liban constitue le volet extérieur de la crise gouvernementale libanaise.« Ce dossier n'est pas un épouvantail, comme le prétendent certains », souligne le général Aoun, dans des propos...

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