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Culture - Web culture

Un musée virtuel pour les collections Gandur

La Fondation Gandur pour l’art s’installe dans le virtuel et rend ainsi accessible une partie de ses collections d’archéologie (Égypte), de beaux-arts (peinture abstraire de l’après-guerre) et d’arts décoratifs (du Moyen Âge au XVIIIe siècle).

Jean-Claude Gandur posant devant sa collection égyptienne.

Il aura évidemment fallu un très grand travail de documentation pour mettre en ligne une collection aussi importante que celle de la Fondation Gandur. Lancée en 2010 par le collectionneur et entrepreneur suisse Jean-Claude Gandur, cette fondation à but non lucratif vise aussi à conserver et à enrichir les collections qu’il développe depuis plus de quarante ans. Oui, collections au pluriel car ce fonds est organisé en trois domaines distincts: une collection d’archéologie avec plus de 1000 objets d’art égyptiens, grecs, romains et proche-orientaux; une collection de plus de 500 peintures européennes d’après-guerre, la plus importante après celles du Musée d’art moderne de la ville de Paris et du Centre Pompidou; une collection d’arts décoratifs composée de plus de 300 pièces, allant de la sculpture médiévale au mobilier français du XVIIIe siècle.
Un fonds considérable, qui s’installe aujourd’hui sur Internet à l’adresse
www.fg-art.org, avec notamment comme objectif de promouvoir l’éducation par l’art.
«D’ici à deux ans, c’est l’ensemble des collections qui sera documenté et mis en ligne, soit presque 2000 œuvres» se réjouit Jean-Claude Gandur. «Si la fondation vise à exposer une partie d’entre elles, il me semble tout aussi important que les historiens et spécialistes du monde de l’art, les étudiants et le grand public aient accès aux œuvres de la fondation», poursuit le collectionneur.
Créée en 2010, la fondation a comme mission de préserver, enrichir et exposer les collections d’art constituées par Gandur et sa famille au fil des ans. La mission englobe la mise à disposition des collections auprès d’institutions muséales du monde académique et du grand public, notamment en collaboration avec les Musées d’art et d’histoire de la ville de Genève, ou par le biais d’expositions accueillies par des institutions à travers le monde. Des expositions issues de ces collections ont déjà été organisées avec les Musées d’art et d’histoire de la ville de Genève (MAH), en Suisse et à l’étranger: «Reflets du divin – antiquités pharaoniques et classiques d’une collection privée» au MAH en 2001-2002; «Les sujets de l’abstraction, peinture non figurative de la Seconde école de Paris, 1946-1962», présentée au Musée Rath de Genève puis au Musée Fabre de Montpellier (France) en 2011-2012, ainsi que l’exposition «Ancient Egypt – Art and Magic: Treasures from the Fondation Gandur pour l’Art», au Fine Arts Museum de Saint Petersburg en Floride (États-Unis) en 2011-2012. De plus, nombre d’œuvres sont prêtées à la demande de musées et de fondations d’intérêt public pour enrichir des expositions temporaires.
La Fondation Gandur pour l’art rejoint ainsi un cercle restreint de fondations privées qui met en ligne ses œuvres d’art. Disponible en français et en anglais, le site Internet de la Fondation fournit pour la première fois un accès permanent à une partie de ses collections, aux expositions réalisées, aux prêts accordés et aux catalogues publiés.
Il aura évidemment fallu un très grand travail de documentation pour mettre en ligne une collection aussi importante que celle de la Fondation Gandur. Lancée en 2010 par le collectionneur et entrepreneur suisse Jean-Claude Gandur, cette fondation à but non lucratif vise aussi à conserver et à enrichir les collections qu’il développe depuis plus de quarante ans. Oui, collections au...

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