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Culture - Spectacle

Pour une socialisation de la danse classique au Liban

Parmi les silhouettes graciles, celles de deux garçons qui participaient également à cette représentation de fin d’année...(Hassan Assal)

Quinze jeunes danseurs novices, issus de milieux populaires, dirigés par Nada Kano, chorégraphe et fondatrice du Beirut Dance Studio, ont dévoilé sur les planches du théâtre Monnot un savoir-faire débutant mais ô combien
prometteur.
Après un an d’exercices acharnés, d’entraînement quotidien et d’un encadrement régulier, les efforts des jeunes amateurs (de 9 à 12 ans) ont abouti.
Ils étaient là, les néophytes du ballet qui, il y a un an, ignoraient complètement les fondements de la danse classique. Ils étaient présents à travers leurs silhouettes ultrafines et graciles, leurs postures et leurs expressions aux visages tantôt jovials pour les filles et tantôt graves pour les deux garçons qui participaient également à cette représentation de fin d’année.
La démonstration d’environ 30 minutes a consisté en deux tableaux dansants successifs, le premier présenté par neuf petits danseurs et danseuses, et le second par six adolescentes.
Le spectacle, conçu dans le but de montrer aux intéressés (un public restreint, composé de parents des jeunes danseurs et d’associations ayant subventionné le projet) des progrès accomplis, a dévoilé également des talents cachés et des capacités corporelles latentes.
Sensible à la singularité de ses apprentis danseurs, Nada Kano, initiatrice du Beirut Dance Project, a réussi à donner à chacun d’eux sa place dans la démonstration, à partir de laquelle il pouvait développer les mouvements qu’il a appris à maîtriser au fur et à mesure de son initiation à l’univers de la danse et à la culture du ballet.
L’ensemble a fait preuve d’harmonie et d’une cohérence qui ont permis de camoufler les faiblesses des uns, sans toutefois omettre de manifester les mouvements audacieux, les pirouettes rigoureuses et les sauts surprenants...
Dans un reportage projeté sur grand écran, réalisé par Tatiana Dahdah, qui a précédé le spectacle, des témoignages ont évoqué l’historique du projet lancé pour la première fois au Liban en novembre 2009.
Le documentaire a également montré les enjeux du projet, son impact sur les apprentis et leurs familles provenant de classes sociales défavorisées, ainsi que les prévisions futures d’un programme de formation susceptible de donner jour à un véritable conservatoire national de danse classique. Rêve qui a longtemps hanté Nada Kano, soucieuse de véhiculer la culture de la danse auprès du plus grand nombre, dans un pays où les conditions économiques et sociales et les traditions constituent souvent un obstacle à l’accès généralisé des arts et de la culture nationale et universelle.
Quinze jeunes danseurs novices, issus de milieux populaires, dirigés par Nada Kano, chorégraphe et fondatrice du Beirut Dance Studio, ont dévoilé sur les planches du théâtre Monnot un savoir-faire débutant mais ô combien prometteur.Après un an d’exercices acharnés, d’entraînement quotidien et d’un encadrement régulier, les efforts des jeunes amateurs (de 9 à 12 ans) ont abouti....

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