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Culture

Jamie Cullum, demain soir à Byblos

Mardi 12 juillet, les fans de la note bleue, mais aussi tous ceux qui apprécient un bon spectacle mêlant improvisations jazz, soul et pop, ont un rendez-vous à ne pas manquer avec Jamie Cullum, jeune prodige british détenteur du record absolu de vente d’album jazz au Royaume- Uni.
Ce pianiste virtuose et crooner puise en effet son inspiration dans des sources aussi variées que le hip hop et le rock et revisite superbement les grands standards de jazz comme les succès pop du moment (Don’t Stop the Music de Rihanna ou Empire State of Mind lors du Festival de Cannes 2011). Mais il est aussi et surtout un auteur compositeur et multi-instrumentiste double d’un « showmanship » affûté au cours de ses très nombreux concerts ou « gigs » dans des bars.
Ses débuts ? Ils ont sans doute été amorcés lorsqu’il a tenu pour la première fois sa guitare, à huit ans. Piano, chant, un disque d’Oscar Peterson, un autre de Dave Brubeck, les étapes se suivent et le jeune Jamie découvre et se passionne pour l’univers du jazz, via son frère aîné qu’il considère comme sa plus grande influence.
Sa majorité révolue, et après une année sabbatique à écumer les bars parisiens, il retourne à Oxford et suit des études de cinéma et d’art dramatique et compose des musiques de film. En 1999, avec le bassiste Raph Mizraki et le batteur Julian Jackson, il forme le Jamie Cullum Trio, et sort un premier disque autoproduit, Heard It All Before.
Il devient alors le chouchou de la BBC Radio 2, qui le programme régulièrement sur ses antennes. Universal Records propose alors au prodige un contrat estimé à un million de livres sterling, ce qui constitue un record pour un artiste de jazz. Un record, c’est également ce que va réaliser Jamie Cullum en 2003 en vendant plus de deux millions d’exemplaires à travers le monde de Twentysomething. Une grande première pour un album de jazz. Avec des titres comme All I See ou It’s about Time, sans oublier Everlasting Love, il est enfin révélé au monde entier. Deux ans plus tard, après une participation à la bande originale du fil Bridget Jones, Jamie Cullum prend un tournant plus pop avec Catching Tales, composé de titres écrits, pour la majorité, par Jamie lui-même. En 2008, Clint Eastwood assiste à un concert de Jamie et tombe sous le charme. Il lui met carrément le script de Gran Torino entre les mains. La chanson originale Gran Torino, dont la musique est signée Clint Eastwood et Jamie Cullum, lequel s’est aussi chargé d’écrire le texte, est nominée au Golden Globe Awards.
The Pursuit, son dernier album sorti en 2009, s’ouvre avec un titre sur lequel on retrouve le Count Basie Orchestra, enregistré live au studio de Tony Bennett à New York, et s’achève par un morceau de dance mélangé à un standard de jazz auquel on aurait adjoint des rythmes trip-hop.
Pour le carnet mondain, signalons que Cullum est devenu récemment le papa d’une jolie fille qui prend déjà les traits de sa supermodel de maman, Sophie Dahl. Et Jamie de sillonner les scènes mondiales les plus prestigieuses, sur lesquelles il prouve sa technique d’improvisation, sans pour autant se limiter à des titres jazz. « J’aime la musique pop, explique-t-il, donc je mélange le jazz et la musique pop. Pas parce que je veux le rendre accessible, mais parce que c’est la musique que j’apprécie. »
Mardi 12 juillet, les fans de la note bleue, mais aussi tous ceux qui apprécient un bon spectacle mêlant improvisations jazz, soul et pop, ont un rendez-vous à ne pas manquer avec Jamie Cullum, jeune prodige british détenteur du record absolu de vente d’album jazz au Royaume- Uni.Ce pianiste virtuose et crooner puise en effet son inspiration dans des sources aussi variées que le hip hop et...

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