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À La Une - Syrie

Craintes de pénuries dans les secteurs rebelles assiégés d'Alep

L'armée syrienne prolonge la trêve jusqu'au 12 juillet.

Les habitants des secteurs rebelles d'Alep vivaient samedi dans la crainte de pénuries après que les forces du régime ont coupé la dernière route d'approvisionnement de cette partie de la ville du nord de la Syrie. AFP / GEORGE OURFALIAN

Les habitants des secteurs rebelles d'Alep vivaient samedi dans la crainte de pénuries après que les forces du régime ont coupé la dernière route d'approvisionnement de cette partie de la ville du nord de la Syrie, selon un correspondant de l'AFP sur place.

Les bombardements ont ainsi repris samedi sur les quartiers rebelles d'Alep, tuant quatre civils, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). D'après la Défense civile dans la partie rebelle, l'un de ses centres a été visé, tuant l'un de ses volontaires. Quelque 200.000 personnes vivent dans les quartiers est de l'ancienne capitale économique de la Syrie, contrôlés par les rebelles depuis 2012 et que les prorégime, qui tiennent la partie ouest, cherchent à assiéger et reprendre.

"Il y a deux jours, je suis allé au marché et j'ai fait le plein d'essence pour ma moto. Aujourd'hui, je n'ai pas trouvé une seule tomate", se plaignait samedi Bilal Qaterji, employé dans le textile dans le quartier rebelle de Boustane al-Qasr. "Il n'y a pas une goutte d'essence non plus car la route du Castello est coupée", disait à l'AFP.

Malgré les tentatives des rebelles de les repousser, les forces prorégime se trouvaient samedi à moins de 500 mètres de la route du Castello, au nord d'Alep. Depuis jeudi, elles peuvent surveiller et tirer sur toute personne ou tout véhicule empruntant cet axe utilisé par les civils et les rebelles, qui se retrouvent bloqués. Vendredi, un homme et ses deux enfants ont péri dans des bombardements sur cette route, a indiqué l'OSDH.
"Je crains que la route du Castello ne reste coupée encore longtemps: cela va entraîner des pénuries de pain et de produits de première nécessité", s'inquiète Ahmad Kanjou, au chômage et père de quatre enfants.

En Syrie, près de 600.000 personnes vivent dans 18 zones ou localités assiégées, dans la plupart des cas par les forces gouvernementales, sans accès à la nourriture ni à une aide médicale.

 

(Lire aussi : Plus de 50 civils tués dans des bombardements à Alep et Idleb)

 

'Beaucoup de morts'
Ripostant à l'avancée des prorégime, les insurgés ont lancé des tirs intenses de roquettes contre la partie progouvernementale d'Alep, faisant vendredi 41 morts en grande majorité des civils, dont 14 enfants, et 200 blessés, selon un nouveau bilan de l'OSDH. Les médias officiels ont parlé de 43 morts et 300 blessés.
"Il y a beaucoup de morts dans la partie gouvernementale car la population y est cinq fois plus importante que celle dans la partie rebelle", soit un million de personnes, a affirmé le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

L'armée syrienne a toutefois annoncé samedi qu'elle prolongeait de 72 heures la trêve qu'elle avait décrété mercredi et qui a expiré vendredi à minuit, selon l'agence officielle Sana.
Mais les frappes du régime se poursuivaient également à l'est de Damas, où le régime a réussi à reprendre la localité du Midaa, dans la Ghouta orientale, coupant ainsi une des routes principales d'approvisionnement du groupe islamiste Jaych al-Islam, selon l'OSDH. Ce groupe soutenu par l'Arabie saoudite contrôle la plus grande partie de la banlieue est de la capitale, zone régulièrement bombardée par les forces gouvernementales et l'aviation russe. Jaich al-Islam est accusé par le régime de bombarder Damas.

Déclenchée en 2011, la révolte en Syrie contre le régime s'est transformée en guerre dévastatrice dans laquelle sont maintenant impliqués un multitude d'acteurs locaux, régionaux et internationaux.
En cinq ans, ce conflit complexe a fait plus de 280.000 morts et des millions de déplacés.

Les habitants des secteurs rebelles d'Alep vivaient samedi dans la crainte de pénuries après que les forces du régime ont coupé la dernière route d'approvisionnement de cette partie de la ville du nord de la Syrie, selon un correspondant de l'AFP sur place.Les bombardements ont ainsi repris samedi sur les quartiers rebelles d'Alep, tuant quatre civils, selon l'Observatoire syrien des droits...

commentaires (1)

La pénurie la plus importante et la plus efficace sera la pénurie de bactéries salafowahabites venant de turquie d'erdo qui semble jouer le jeu avec ses nouveaux maîtres russes . Alep reviendra à la Syrie parce qu'elle a toujours été syrienne et que les vrais syriens d'Alep le veulent , tandis que les turcosbensaouds wahabites ne sont là que pour détruire et apporter le chaos. On commence à entrevoir les effetw du pardon que Poutine a accordé à erdo en lui envoyant des touristes et en lui achetant ses fruits et légumes.

FRIK-A-FRAK

19 h 22, le 09 juillet 2016

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Commentaires (1)

  • La pénurie la plus importante et la plus efficace sera la pénurie de bactéries salafowahabites venant de turquie d'erdo qui semble jouer le jeu avec ses nouveaux maîtres russes . Alep reviendra à la Syrie parce qu'elle a toujours été syrienne et que les vrais syriens d'Alep le veulent , tandis que les turcosbensaouds wahabites ne sont là que pour détruire et apporter le chaos. On commence à entrevoir les effetw du pardon que Poutine a accordé à erdo en lui envoyant des touristes et en lui achetant ses fruits et légumes.

    FRIK-A-FRAK

    19 h 22, le 09 juillet 2016

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