Conseils internationaux au Liban pour l’adoption de mesures préventives

La seule constante au Liban depuis quelques années est la multiplication des crises dont les conséquences négatives ne font que s'accumuler, rendant le quotidien des Libanais et des entreprises de plus en plus difficile. Cette situation a poussé un responsable libanais à faire le commentaire suivant : « La capacité réelle du Liban à supporter des crises dépasse de loin celle de tout autre État qui serait dans une situation similaire. » Elle a dans le même temps poussé des pays comme la France et des organisations internationales, comme la Banque mondiale, à conseiller au Liban d'essayer de prendre des mesures préventives aux plans politique et de sécurité, notamment en organisant la présence des réfugiés syriens et en mettant les bouchées doubles pour combattre le terrorisme, ce qui aurait pour effet de redynamiser quelque peu la situation économique.
Les attentats kamikazes de la semaine dernière dans le village de Qaa ont eu pour effet de ralentir encore davantage l'activité économique et de plonger le pays dans une sorte de paralysie. Ils ont surtout poussé sur le devant de la scène le dossier des réfugiés syriens dont le nombre aurait dépassé la barre du million et demi, entre ceux qui sont inscrits auprès du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et ceux qui ne le sont pas. Le nombre exact sera connu une fois terminé le recensement commandé par le ministre des Affaires sociales, Rachid Derbas.
Au niveau international, la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne risque d'avoir un impact sur les Libanais qui investissent à Londres, selon un expert économique, mais il est encore très tôt pour évaluer l'importance de cet impact.