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Liban - Barrage

L’abattage d’arbres de nouveau interdit à Janné

Le texte de la requête de l’APJM avec, en contrebas, la signature de M. Chehayeb.

Dans un énième bouleversement depuis que la construction du barrage controversé de Janné a commencé sur le Nahr Ibrahim, l'abattage d'arbres a de nouveau été interdit hier par ordre du ministre de l'Agriculture, Akram Chehayeb.
M. Chehayeb a donné son accord à une requête formulée par l'Association de protection de Jabal Moussa (APJM), membre du Mouvement écologique libanais (LEM), qui lui a demandé de revenir sur sa précédente décision de permettre l'abattage d'arbres sur le site, une autorisation accordée à l'entrepreneur jusqu'au 31 juin.
Dans le texte de sa demande, l'association affirme avoir présenté un recours auprès du Conseil d'État pour obtenir une annulation de la décision d'abattage, dès le 28 mai. Elle précise que le département des contentieux du ministère de la Justice, dans sa réponse à la liste de questions envoyée par le Conseil d'État, a confirmé que le mohafez du Mont-Liban a bien pris la décision, datée du 23 mai, conformément à une lettre du ministère de l'Environnement datée du 18 mai, d'arrêter tous les travaux sur le site de Janné en attendant une décision du Conseil des ministres à propos du barrage. Ce département a confirmé également que toutes les autorités concernées, ainsi que les autorités centrales, auraient dû se conformer à la décision du mohafez, jusqu'à ce qu'une décision soit prise par le Conseil des ministres.
Hier, une délégation de Jabal Moussa a remis au ministre de l'Environnement, Mohammad Machnouk, une copie de la demande de l'association, signée par M. Chehayeb. M. Machnouk a maintes fois demandé l'arrêt des travaux sur le site, après qu'une étude d'impact environnemental, faite à la demande des commanditaires eux-mêmes, a montré les ravages de cet ouvrage sur la biodiversité de l'endroit, sachant que d'autres études mettent en doute la capacité du barrage à stocker l'eau, vu la nature karstique du sol à cet endroit.
Interrogée par L'OLJ sur cette décision, Joëlle Barakat, responsable de la conservation à l'APJM, estime qu'elle serait de nature à provoquer une interruption des travaux dans cette zone, étant donné que la construction du barrage nécessite d'abattre tous les arbres en amont de l'ouvrage. Elle insiste sur les dégâts déjà causés au site, exprimant la crainte qu'une superficie bien plus importante ne soit déboisée au final si la décision n'est pas respectée.

Dans un énième bouleversement depuis que la construction du barrage controversé de Janné a commencé sur le Nahr Ibrahim, l'abattage d'arbres a de nouveau été interdit hier par ordre du ministre de l'Agriculture, Akram Chehayeb.M. Chehayeb a donné son accord à une requête formulée par l'Association de protection de Jabal Moussa (APJM), membre du Mouvement écologique libanais (LEM), qui...

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