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Moyen Orient et Monde - Présidentielle US

Hillary post-Californie, à l’assaut de sa véritable « Première » : Mme la présidente

Hillary Clinton peut à présent savourer le moment après avoir remporté le dernier grand round des primaires, devenant ainsi la probable candidate du Parti démocrate. Son rival, Bernie Sanders, est toujours loin derrière, mais continue d'espérer en un dernier et improbable soubresaut politique.

Côté républicain, Donald Trump avait besoin d'emporter une telle nouvelle victoire après tant d'obstacles. La Californie, le plus grand des États, a été le théâtre, mardi, d'un vote massif pour 175 délégués républicains et 475 délégués démocrates.

Ainsi, Hillary Clinton a déjà engrangé 2 383 des délégués nécessaires pour sa nomination. La dernière primaire doit avoir lieu dans la capitale fédérale le 14 juin.
Il aura fallu 277 années pour que la victoire d'Hillary soit un jalon historique, venant donc de bien loin. Le premier président américain, George Washington, avait été élu en 1789. Après lui, 42 hommes (dont un seul Noir) ont accédé à la première magistrature du pays. Avec Hillary Clinton débute l'histoire de la première femme candidate à la Maison-Blanche.

Question ? Alors pourquoi ni grande exubérance ni liesse, ailleurs qu'à Brooklyn d'où elle s'était adressée à ses supporters ? « Peut- être, affirme un analyste de la présidentielle américaine, que ce manque d'enthousiasme collectif pourrait s'expliquer par le fait qu'un tel événement a pris trop de temps pour se concrétiser. Et aussi parce qu'Hillary, ancienne First Lady, ancienne sénatrice et ancienne secrétaire d'État, a toujours eu une vie sous les projecteurs locaux et internationaux. Une femme présidente au pays de l'oncle Sam, c'est peut être nouveau, mais Hillary ne l'est pas. »

(Lire aussi : Obama prêt à se jeter dans la bataille « pour Hillary », mais quand ?)

 

« Voter pour le moindre des deux maux » ?
Pour sa part, Bernie Sanders est toujours déterminé à poursuivre sa campagne présidentielle jusqu'à la convention des démocrates, fixée au 25 juillet à Philadelphie.
Les républicains, eux, continuent, secrètement et en public, à comploter contre Donald Trump. Mais le président de la Chambre des représentants, Paul Ryan, a répété que sa décision d'appuyer Trump n'a pas changé. « Nous avons probablement plus de chance que notre politique passe avec lui plutôt qu'avec Hillary », a-t-il ainsi déclaré.

Fort de cet appui et de sa propre détermination, Donald Trump ne va pas lâcher sa rivale démocrate qui aura encore à ramer pour que la première tranche de sa performance historique (sa nomination) atteigne sa véritable « Première » : son élection au poste de présidente des États-Unis d'Amérique. Mais elle semble prête à l'assaut, comme elle l'a prouvé en mettant en pièce l'argumentation de Donald Trump, avant-hier, après sa victoire californienne. Donnant le ton de l'artillerie lourde qu'elle va user à son encontre, notamment sa machine électorale supérieure à la sienne, son équipe remarquablement unifiée, son expérience en matière de politique étrangère, ses options environnementales et éducationnelles.

(Lire aussi : Clinton vs Trump, un été d'insultes jusqu'à la victoire)

Sans compter que beaucoup doutent que le jeu populiste que joue le milliardaire puisse se montrer efficace en matière de politique économique. Et selon le magazine Time, l'équipe de Mme Clinton table sur l'élan d'unification des démocrates face à la nomination de Trump, si elle se produit. « Ils n'ont pas à aimer Clinton, ils ont juste besoin de vaincre Trump. »
Ce qu'avait laissé présager, bien avant, Bernie Sanders en déclarant : « Oui, des millions d'électeurs – des deux bords – vont choisir entre le moindre des deux maux en novembre prochain. Cela est déprimant, mais non point inhabituel. Les Américains se sont habitués, à présent, à ce genre de contorsions. »

Par ailleurs, d'aucuns pensent que Mme Clinton doit aussi sa victoire au président Barack Obama qui, après l'avoir défaite aux primaires démocrates de 2008, lui avait tendu la perche de secrétaire d'État, devenue son tremplin. Sans lequel, confie un observateur cynique, elle serait aujourd'hui une Américaine du troisième âge, en train d'expérimenter sa recette de cookies qu'elle avait mise au point lorsqu'elle était First Lady, après avoir critiqué les femmes aux fourneaux...

 

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Hillary Clinton peut à présent savourer le moment après avoir remporté le dernier grand round des primaires, devenant ainsi la probable candidate du Parti démocrate. Son rival, Bernie Sanders, est toujours loin derrière, mais continue d'espérer en un dernier et improbable soubresaut politique.
Côté républicain, Donald Trump avait besoin d'emporter une telle nouvelle victoire après...

commentaires (1)

Trump en lisant son C.V ...il a rit ...et Monica se marre...

M.V.

14 h 05, le 09 juin 2016

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Commentaires (1)

  • Trump en lisant son C.V ...il a rit ...et Monica se marre...

    M.V.

    14 h 05, le 09 juin 2016

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