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Liban - Interview express

Bahige Tabbarah : L’essentiel n’est pas d’établir un programme mais de l’exécuter

L'ancien ministre revient, pour « L'Orient-Le Jour », sur son soutien à Beyrouth Madinati.

L'ancien ministre Bahige Tabbarah a déclaré mercredi son soutien à Beyrouth Madinati, la liste formée par des membres de la société civile pour les municipales de Beyrouth et qui fait face notamment à la liste de coalition politique soutenue par Saad Hariri.
M. Tabbarah s'exprimait dans une tribune publiée par le quotidien as-Safir, estimant qu' « après avoir vécu la triste expérience des listes » en boîtes de conserve basées sur le partage des parts entre les partis politiques et les grands électeurs, voilà qu'un groupe a formé la liste Beyrouth Madinati, pour offrir un nouveau modèle d'action dans le secteur public. Et de souligner en clair : « Voilà une occasion qui permettrait de sortir du tunnel obscur vers un espace d'espoir. »
Hier, M. Tabbarah s'est confié à L'Orient-Le Jour.

 

Pourquoi ne vous êtes-vous pas rallié à la liste appuyée par le courant du Futur ?
Je n'ai jamais appartenu à un parti politique, même quand je collaborais avec l'ancien Premier ministre assassiné Rafic Hariri. Par ailleurs, la liste du Futur est composée, comme à chaque échéance, de représentants de tous les partis, ce qui conduira, en cas de succès, à regrouper des personnes qui, au niveau politique, ne s'entendent pas et ne pourront pas s'entendre. Dans cette formule, où l'on racole des éléments de tous bords, l'accord est ponctuel, il se situe à l'échelle de la formation de la liste. Or, comme nous l'avons déjà vu au cours des mandats précédents, lorsque les membres du conseil municipal tenteront de se mettre au travail, leurs divergences apparaîtront et entraîneront la paralysie de l'action municipale.

 

(Lire aussi : Contre le « lièvre haririen », la « tortue Beyrouth Madinati »)

 

Que reprochez-vous au conseil municipal sortant ?
Je pense que la politique a occupé une telle place lors du dernier mandat municipal qu'elle a fait obstacle aux délibérations et réalisations attendues par les administrés. En mélangeant la politique politicienne aux questions liées au développement, notamment en voulant plaire à tel ou tel parti, les partisans ont fini par saboter le travail de la cité. Outre le grief politique, je reproche à la municipalité de Beyrouth, qui est riche de plus d'un milliard de dollars, de n'avoir rien offert à la ville, alors qu'elle a prêté une partie de ses fonds à l'État.

 

(Lire aussi : Face à la parité, la liste Wazzan clame « le droit des sunnites à une bonne représentation »)

 

Quels sont vos critères dans votre soutien à la liste Beyrouth Madinati ?
Je me base principalement sur l'indépendance politique et financière des candidats ainsi que sur leurs bonnes intentions et leur souci d'œuvrer dans l'intérêt de la capitale. Personnellement, je ne connais pas grand monde de cette liste, mais je sais que ses membres n'ont pas de passé politique et n'ont pas cherché à se financer par des factions politiques. Selon mes informations, les fonds qu'ils ont collectés proviennent de donateurs, parfois anonymes, qui n'ont pas posé de conditions.
Ce qui est par ailleurs séduisant est que ces jeunes désirent mettre leurs diplômes ainsi que leurs parcours professionnels et leurs expériences au service de la ville afin d'y préserver le patrimoine et d'y améliorer le cadre de vie. Pour eux, l'essentiel n'est pas d'établir un programme mais de l'exécuter, et ils comptent bien le faire : il suffit d'entendre pour s'en convaincre (l'actrice) Nadine Labaki exprimer sa volonté de réduire la pollution qui agresse Beyrouth et affecte la santé de ses habitants et d'embellir la ville à travers la création d'espaces verts et l'aménagement de routes et de trottoirs. Pour ne citer que ces priorités.

 

 

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L'ancien ministre Bahige Tabbarah a déclaré mercredi son soutien à Beyrouth Madinati, la liste formée par des membres de la société civile pour les municipales de Beyrouth et qui fait face notamment à la liste de coalition politique soutenue par Saad Hariri.M. Tabbarah s'exprimait dans une tribune publiée par le quotidien as-Safir, estimant qu' « après avoir vécu la triste expérience...

commentaires (6)

j'ajouterai qu'un vrai changement vient par la plébiscitassions du peuple envers des personnes qui ne se présente pas au préalable .. ce n'est que seulement la que les choses peuvent changer !! attention je ne dénigre pas NEYROUTH MADINATI je ne suis personne pour le faire seulement j'émets ma vision des choses c'est tout !!

Bery tus

00 h 23, le 01 mai 2016

Tous les commentaires

Commentaires (6)

  • j'ajouterai qu'un vrai changement vient par la plébiscitassions du peuple envers des personnes qui ne se présente pas au préalable .. ce n'est que seulement la que les choses peuvent changer !! attention je ne dénigre pas NEYROUTH MADINATI je ne suis personne pour le faire seulement j'émets ma vision des choses c'est tout !!

    Bery tus

    00 h 23, le 01 mai 2016

  • JE NE CLIKERAI LIKE POUR PERSONNE !! TANT QU'AU LIBAN IL N'EXISTE PAS UN DIRECTOIRE POUR REGULER LES FINANCES ET LES DONS DES GENS AUX CANDIDATS OU ENCORE PARTI QUI SE PRESENTE, CAR QUI DIT MAJMOU3A DIT PARTI C'EST UN ENSEMBLE DE PERSONNE QUI SUPPORTE UN GROUPE ... PEU IMPORTE LE NOM QU'ON LUI DONNE PARTI OU REGROUPEMENT LA FINALITE EST PAREIL ... TOUS LA POUR GAGNER !!! J'AIMERAI REVENIR ICI SUR LE FINANCEMENT DES CAMPAGNE ELECTORAL ... BEYROUTH MADINATI A RECU ET CELA A ETE DIT PAR LABAKI 50000$ D'UNE SEULE PERSONNE AVEC SON NOM BIEN ECRIT !?!?!?! IL FAUT DES LOIS ET REGLEMENTS QUI VONT DE PAIRES AVEC DES ELECTIONS CIVILES ... NON JE NE LIKERAI PAS BEYROUTH MADINATI J'espere etre publier

    Bery tus

    00 h 16, le 30 avril 2016

  • après avoir vécu la triste expérience des listes » en boîtes de conserve basées sur le partage des parts entre les partis politiques et les grands électeurs, voilà qu'un groupe a formé la liste Beyrouth Madinati CONTRE LA CLIQUE DES PARTIS ET LEUR LISTE DE PARTAGE DU GATEAU CLIQUONS "LIKE" POUR NADINE LABAKI,YORGUI ET BEYROUTH MADINATI

    Henrik Yowakim

    12 h 26, le 29 avril 2016

  • NOUS SOMMES AU LIBAN : OU HAMIYA BASS YOUSSAL 3A KARM IL 3INBET BI SIIRR : HRAMIYA...

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 44, le 29 avril 2016

  • Bravo !

    Otayek Nada

    03 h 17, le 29 avril 2016

  • Je me base principalement sur l'indépendance politique et financière des candidats ainsi que sur leurs bonnes intentions et leur souci d'œuvrer dans l'intérêt de la capitale.En mélangeant la politique politicienne aux questions liées au développement, notamment en voulant plaire à tel ou tel parti, les partisans ont fini par saboter le travail de la cité. TOUT CANDIDAT REPRESENTANT UN PARTI,QU'IL SOIT CELUI DU BON DIEU OU DU DIABLE NE PEUT REPRESENTER QU'UNE PARTIE/FRANGE DE LA SOCIETE ET NE PEUT PIOURSUIVRE QUE L'INTERET PARTICULIER DE CE PARTI/SECTE SOUMIS AU BON PLAISIR DE SON GOUROU/CHEF ADMIRABLE ET ABSOOLU. PARTITOCRATIE ET DEMOCRATIE SONT DONC ANTAGONIQUES ET ANTINOMIQUES. C'EST POURQUOI LES CITOYENS POLITIQUEMENET CONSCIENTS ET SOUCIEUX DE PROGRES ET DE DEVELOPPEMENET DOIVENT TOUJOURS APPUYER OU SOUTENIR DES CANDIDATS QUI REPRESENTENT LA SOCIETE ENTIERE ET LA POURSUITE DE L'INTERET GENERAL ET NON L'INTERET DU PAARRAIN/ZAIM QU'IL SOIT LAIQUE MILITAIRE OU CLERICAL. SI LE PARTI UNIQUE TUE LA DEMOCRATIE LE PLURAPARTISME ASSASSAINE ET DEVOIE LA POLITIQUE CAR CHAQUE PARTI RESTE UNE MACHINE OBSEDEE PAR LE POUVOIR EN SOI ET POUR SOI ET LES PRESTIGE ET LES AVANATGES FINANCIERS QUI VONT AVEC. BEYROUTH MADINATI MERITE TOUS LES SUPPORTS PARCEQU'IL INAUGURE UNE NOUVELLE MANIERE DE FAIRE LA POLITIQUE : CELLE DE LA SOCIETE CIVILE CONTRE CELLE DES MANIAQUES DU POUVOIR ET DE L'ARNAQUE DE LA GESTION PARTISANE ET PARTICULIERE DES AFFAIRES PUBLIQUES.

    Henrik Yowakim

    03 h 05, le 29 avril 2016

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