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Liban - Réseaux Internet illégaux

Confusion sur la nature technique du câble de fibre optique sous-marin

L'affaire des réseaux illégaux d'Internet continue de surprendre avec notamment la nouvelle valse d'informations et de déclarations contradictoires.
Hier, un nouveau rebondissement s'est produit dans cette affaire avec les déclarations faites par la société Ogero et le parquet militaire concernant le câble de fibre optique sous-marin reliant Nahr Ibrahim à Nahr el-Kalb, censé servir à la distribution illégale des connexions. L'annonce de l'existence de ce câble avait été faite par le directeur d'Ogero Abdel Menhem Youssef lors de la réunion de la commission parlementaire des Télécoms, le jour où a éclaté le scandale des réseaux illégaux. Le câble en question passait sous le pont de Nahr el-Kalb, avant de disparaître en mer.
Des représentants de la société Ogero, qui gère les télécommunications libanaises, accompagnés de responsables du parquet militaire, se sont rendus hier sur les lieux.
Alors que les experts d'Ogero dépêchés à Nahr el-Kalb pour inspecter le câble ont affirmé qu'il s'agit effectivement d'un équipement destiné à la distribution d'Internet, le parquet militaire a déclaré pour sa part à la LBCI qu'il s'agit plutôt d'un câble de transmission télévisé, tout en admettant qu'il est en fibre optique. C'est à n'y plus rien comprendre.
Le scandale des réseaux Internet illégaux au Liban a éclaté il y a quelques semaines. Ces réseaux, présumés liés à Israël selon le ministre des Télécoms, Boutros Harb, distribuaient, entre autres, leurs services à des administrations publiques libanaises, notamment des services de sécurité. Ils s'étendaient de Denniyé (Liban-Nord) à Zaarour (Metn), en passant par Faqra et Ouyoun el-Simane (Kesrouan).
Par ailleurs, le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, le juge Sakr Sakr, a entendu hier les équipes de techniciens relevant d'Ogero qui avaient été agressés la veille de la révélation du scandale. Ces derniers avaient été dépêchés, en mars dernier à Zaarour, dans le Metn, pour s'assurer de l'existence d'une antenne reliée au réseau illégal. Les experts, ainsi que les membres des FSI qui les accompagnaient, avaient été agressés à la porte d'entrée d'un domaine privé et interdits d'accès par le chef de garde sur place, pendant plus de 30 minutes, jusqu'à ce qu'intervienne une personne dont seules les initiales ont été données par la LBCI.
Après avoir recueilli leur témoignage, ainsi que ceux des unités des FSI et des gardiens du site à Zaarour, le juge Sakr a ordonné l'arrestation du chef de sécurité du domaine.

L'affaire des réseaux illégaux d'Internet continue de surprendre avec notamment la nouvelle valse d'informations et de déclarations contradictoires.Hier, un nouveau rebondissement s'est produit dans cette affaire avec les déclarations faites par la société Ogero et le parquet militaire concernant le câble de fibre optique sous-marin reliant Nahr Ibrahim à Nahr el-Kalb, censé servir à la...

commentaires (3)

Harit kil min ido ilo?

PPZZ58

16 h 21, le 16 avril 2016

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Commentaires (3)

  • Harit kil min ido ilo?

    PPZZ58

    16 h 21, le 16 avril 2016

  • IL FAUT ARRETER AUSSI CEUX QUI ONT EDTABLI D,AUTRES RESEAUX SI ON VEUT ETRE JUSTE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 28, le 13 avril 2016

  • "Le scandale des réseaux Internet illégaux au Liban a éclaté il y a quelques semaines." Mais non! Il y a bien plus longtemps que cela! Souvenez-vous en mai 2008.

    Yves Prevost

    06 h 57, le 13 avril 2016

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