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Liban

Rifi appelle le gouvernement à démissionner

L'ancien ministre Achraf Rifi a appelé le gouvernement à démissionner, car son rôle est désormais réduit à assurer « une couverture au Hezbollah pour qu'il continue à paralyser l'élection présidentielle ». Pour lui, le Hezbollah « œuvre à détruire les relations libano-arabes afin de faire du Liban une province iranienne, mais il est illusoire de croire que ce dessein va pouvoir se concrétiser ». « Ma démission sert de signal d'alarme », a expliqué M. Rifi, « elle a pour but d'inverser la tendance après qu'il soit apparu que la situation est en train de dégénérer sans qu'il y ait une issue à cette dégringolade », a-t-il expliqué.
M. Rifi, qui s'exprimait dans le cadre d'un entretien télévisé, a affirmé que sa démission est justifiée par « des raisons politiques objectives, certaines ayant trait à la sécurité nationale qui a été affaiblie notamment suite à la tournure qu'a prise l'affaire du criminel Michel Samaha, d'autres relatives au dossier des déchets dans lesquels c'est l'ensemble du pays qui va se retrouver noyé, et d'autres encore concernent la mise à mal des relations libano-arabes ».
Revenant sur le communiqué publié par le gouvernement après 7 heures de réunion, il a estimé que « la question ne nécessitait en fait que 7 minutes, c'est pour cela qu'il est désormais nécessaire d'inverser la tendance en renversant la table, car l'équipe ministérielle est incapable de définir l'identité arabe du Liban ou de résoudre l'affaire Samaha ». Pour M. Rifi, c'est là « un indicateur d'une crise nationale majeure ».
Commentant d'autre part les mesures prises crescendo par l'Arabie saoudite et les pays du Golfe, le ministre démissionnaire a affirmé « les comprendre » car, selon lui, il y a « une partie qui tente de porter atteinte à la sécurité des pays du Golfe, en plus des accusations, insultes formulées dans un langage inadmissible ni en diplomatie, ni dans l'islam, ni par la nation arabe ». Pour lui, il n'est pas difficile d'imaginer un durcissement de ces mesures. Il a ajouté qu'il refusait que le Liban soit utilisé comme point de départ des « attaques formulées à l'encontre d'autres pays » ou comme base arrière de toute opération de conseil militaire « milicienne et terroriste » destinée à être utilisée contre des pays arabes ou étrangers. « Ce qui se passe n'est pas normal », a ainsi déclaré Rifi.
Il a par ailleurs salué tout effort de médiation et de clarification de la situation, en référence à une éventuelle initiative lancée en ce sens par le président de la Chambre Nabih Berry. Quant au Hezbollah, il a rappelé le rôle militaire joué par le parti « à Bahreïn, au Yémen et en Syrie », soulignant que « nous devons être clairs dans nos questions nationales et non pas, comme à l'accoutumée, être à la recherche de solutions partielles ».

L'ancien ministre Achraf Rifi a appelé le gouvernement à démissionner, car son rôle est désormais réduit à assurer « une couverture au Hezbollah pour qu'il continue à paralyser l'élection présidentielle ». Pour lui, le Hezbollah « œuvre à détruire les relations libano-arabes afin de faire du Liban une province iranienne, mais il est illusoire de croire que ce dessein va pouvoir...

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