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Lifestyle - Pendant ce temps, ailleurs...

Berlin retentit aux cris d’« Ave, César ! »

Clooney et les frères Coen ont inauguré la Berlinale hier soir.

De gauche à droite, une partie du casting du film « Ave, César ! » : Tilda Swinton, George Clooney, Alden Ehrenreich, Josh Brolin et Channing Tatum. Tobias Schwarz/AFP

George Clooney, les frères Coen et Meryl Streep en présidente du jury : Hollywood est arrivé en force hier à Berlin pour lancer le 66e Festival du film qui, loin du glamour, braquera aussi ses projecteurs sur la crise des réfugiés.
La Berlinale, qui dure jusqu'au 21 février, devait s'ouvrir hier soir avec une projection du 17e opus des réalisateurs américains Joel et Ethan Coen, la comédie Ave, César !, déclaration d'amour au vieil Hollywood. George Clooney, qui y interprète une vedette des années 1950 disparaissant en plein tournage d'un péplum, était attendu sur le tapis rouge aux côtés de sa femme Amal et des acteurs Channing Tatum et Tilda Swinton. Le film, dans lequel jouent également Josh Brolin, Scarlett Johansson, Ralph Fiennes et Christophe Lambert, est présenté hors compétition.

Quatre femmes et trois hommes
Meryl Streep, l'actrice aux trois Oscars, préside cette année le jury du festival, entourée notamment de l'acteur britannique Clive Owen et de la photographe de mode française Brigitte Lacombe. Ils seront chargés de départager les 18 films en lice pour l'Ours d'or, remporté l'an dernier par Taxi Téhéran, du cinéaste dissident iranien Jafar Panahi, tourné clandestinement.
« Je suis très fière qu'on m'ait demandé de présider le jury », a déclaré Meryl Streep lors d'une conférence de presse hier matin, se félicitant que celui-ci compte plus de femmes que d'hommes (quatre femmes et trois hommes). « Je suis très engagée en faveur de l'égalité et de l'intégration de tous, quel que soit leur sexe, leurs origines, leur communauté ou leur religion », a-t-elle dit, relevant que dans ce jury « les femmes sont intégrées, et même dominent ». « C'est une situation inhabituelle dans les organes de décision, donc je pense que la Berlinale a une longueur d'avance », a-t-elle ajouté.
« Nous sommes ici vraiment pour célébrer le cinéma », a déclaré de son côté Clive Owen. « Au bout du compte, nous aurons l'occasion de défendre quelqu'un dont nous pensons qu'il pourra en bénéficier énormément » et que cela pourra « faire avancer sa carrière », a-t-il dit.
Parmi les prétendants au titre cette année figurent deux films français, Quand on a 17 ans d'André Téchiné, chronique sur l'adolescence avec Sandrine Kiberlain, Kacey Mottet Klein et Corentin Fila, et L'Avenir de Mia Hansen-Love avec Isabelle Huppert. L'acteur et réalisateur suisse Vincent Pérez présentera, quant à lui, son troisième long-métrage, Seul dans Berlin, adaptation du best-seller de l'écrivain allemand Hans Fallada. Emma Thompson et Brendan Gleeson y interprètent le couple Quangel, qui se lance dans la résistance au nazisme après la mort de leur fils.
Autres films attendus, Genius, du Britannique Michael Grandage, avec Colin Firth, Jude Law et Nicole Kidman, le thriller de science-fiction Midnight Special, de l'Américain Jeff Nichols, ou Kollektivet (La Communauté), du réalisateur danois Thomas Vinterberg.

La paix entre les peuples
En pleine crise migratoire, et alors que la Commission européenne a exhorté mercredi à nouveau les États de l'Union européenne à accélérer l'accueil des réfugiés, la Berlinale portera par ailleurs cette année une attention particulière à ce sujet. Le documentaire en compétition Fuocoammare (Fire at Sea), de l'Italien Gianfranco Rosi, Lion d'or à Venise en 2013 pour Sacro GRA, sera consacré à l'île italienne de Lampedusa, racontant l'histoire de la communauté locale en première ligne face à l'afflux migratoire. Ce film en rejoindra une douzaine d'autres dans les sections parallèles du festival, qui se penchent sur l'impact des migrations dans un monde globalisé.
La Berlinale, qui porte toujours une attention particulière aux grandes problématiques contemporaines, organisera aussi des initiatives pour les réfugiés : collectes de dons, invitations aux projections – avec des centaines de billets réservés aux migrants – ou stages avec l'équipe du festival. « Depuis 1951, la Berlinale a contribué à promouvoir la paix entre les peuples, et cette année ne fait pas exception », a souligné le président du festival, Dieter Kosslick.
Le festival mettra aussi de nouveau un coup de projecteur sur le nazisme, avec, outre le film de Vincent Pérez, la présentation du premier biopic allemand d'Anne Frank.

(Source : AFP)

George Clooney, les frères Coen et Meryl Streep en présidente du jury : Hollywood est arrivé en force hier à Berlin pour lancer le 66e Festival du film qui, loin du glamour, braquera aussi ses projecteurs sur la crise des réfugiés.La Berlinale, qui dure jusqu'au 21 février, devait s'ouvrir hier soir avec une projection du 17e opus des réalisateurs américains Joel et Ethan Coen, la...

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