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Hollande appelle Riyad et Téhéran à "contribuer" à combler le "vide politique" au Liban

"Le retour de l'Iran sur la scène internationale était désormais possible", estime le président français.

Le président français François Hollande adressant jeudi 21 janvier 2016 à l'Elysée ses vœux au corps diplomatique. AFP / POOL / Thibault Camus

Le président français François Hollande a appelé jeudi l'Arabie saoudite et l'Iran, les deux grands rivaux régionaux, à "contribuer à l'élaboration d'une solution" pour combler "le vide politique" au Liban.
"Le vide politique au Liban est regrettable et pourrait devenir dangereux", a déclaré M. Hollande lors de ses vœux au corps diplomatique, à l'Elysée. "L'Iran et l'Arabie saoudite doivent contribuer à l'élaboration d'une solution", a-t-il ajouté.

François Hollande a aussi annoncé qu'il se rendrait prochainement en Egypte, en Jordanie et à Oman pour discuter des tensions régionales, notamment du dossier de la présidence libanaise.

La magistrature suprême est vacante depuis la fin du mandat de Michel Sleiman, le 25 mai 2014. La prochaine séance pour la présidentielle, la 35e, est prévue le 8 février.

Le président français, qui doit recevoir la semaine prochaine son homologue iranien Hassan Rohani à Paris, a dans ce contexte appelé à la "désescalade" entre l'Iran et l'Arabie saoudite qui ont rompu leurs relations diplomatiques début janvier après l'exécution du dignitaire chiite Nimr al-Nimr par Riyad.
"Une désescalade est nécessaire", a insisté M. Hollande, assurant que la France était "prête à jouer tout son rôle car elle est dans la situation singulière d'être capable de parler à tous, pour tous".
"Comme je reçois le président iranien, j'ai aussi la volonté d'avoir les meilleures relations avec les pays du Golfe", a ajouté M. Hollande, artisan d'un net rapprochement de la France avec les pays sunnites de la région, en particulier l'Arabie saoudite. "Nos partenaires peuvent compter sur la France. Ils le savent", a déclaré le président français.

 

(Pour mémoire : L'Arabie saoudite s'est-elle départie de son rôle traditionnel au M-O ?)


Téhéran et Riyad s'affrontent par guerres interposées dans la région, en Irak, en Syrie, au Yémen et au Liban. La France doit "tout faire pour contribuer à la stabilité du Moyen-orient", a ajouté M. Hollande.

Le président français a d'ailleurs estimé que "le retour de l'Iran sur la scène internationale était désormais possible", après l'accord historique sur le nucléaire entré en vigueur samedi dernier.
"Le retour de l'Iran sur la scène internationale est désormais possible. Mais il ne dépend que de ce grand pays de le réussir", a déclaré M. Hollande, estimant que Téhéran devait "administrer la preuve" de sa bonne volonté, et que tout se jouerait sur "la mise en œuvre" de l'accord.

 

(Lire aussi : Salmane an I : on parle déjà de la succession...)



Rythme des frappes accéléré
François Hollande a en outre annoncé que le rythme des frappes alliées contre l'organisation Etat islamique en Irak et en Syrie serait "accéléré". "Le rythme des interventions sera accéléré et la France y prend toute sa part", a déclaré le chef de l'Etat français, précisant que "le pilotage des actions sera également renforcé" avec "des réunions régulières", la première "dès le mois prochain à Bruxelles".

Mercredi, a-t-il rappelé, "les sept principaux contributeurs de la coalition se sont réunis à Paris autour du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian", leur stratégie étant "réaffirmée". "Elle passe par la libération des villes de Raqqa, en Syrie, et de Mossoul, en Irak, parce que c'est là que se situent les centres de commandements de l'Etat islamique", a-t-il enchaîné.

François Hollande a noté qu'au cours de cette réunion avait également été "réaffirmée" la "volonté (...) d'apporter notre soutien aux forces arabes et kurdes qui combattent Daech (acronyme arabe de l'Etat islamique, NDLR) au sol". "Et c'est nécessaire si nous voulons que ces villes et l'ensemble des territoires syrien et irakien puissent être libérés", a-t-il fait valoir.
"La France n'est l'ennemie d'aucun peuple, d'aucune religion, d'aucune civilisation, mais elle a un adversaire qui nous est commun: le terrorisme jihadiste", a martelé le président français.

 

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Le président français François Hollande a appelé jeudi l'Arabie saoudite et l'Iran, les deux grands rivaux régionaux, à "contribuer à l'élaboration d'une solution" pour combler "le vide politique" au Liban."Le vide politique au Liban est regrettable et pourrait devenir dangereux", a déclaré M. Hollande lors de ses vœux au corps diplomatique, à l'Elysée. "L'Iran et l'Arabie saoudite...

commentaires (1)

Ca..! c'est le scandale de l'année...! Normal 1er ...qui veut faire croire qu'il pèse quelque chose dans ce dossier libanais ...! méfions nous....les socialistes ont érigé le mensonge en stratégie de communication politicienne ...! et le sophisme en novlangue explicative...! Larousse : sophisme , raisonnement qui n'est logique qu'en apparence..........!

M.V.

14 h 21, le 21 janvier 2016

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Commentaires (1)

  • Ca..! c'est le scandale de l'année...! Normal 1er ...qui veut faire croire qu'il pèse quelque chose dans ce dossier libanais ...! méfions nous....les socialistes ont érigé le mensonge en stratégie de communication politicienne ...! et le sophisme en novlangue explicative...! Larousse : sophisme , raisonnement qui n'est logique qu'en apparence..........!

    M.V.

    14 h 21, le 21 janvier 2016

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