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Liban - Aïn el-Tiné

Berry : Je serai le dernier à donner mon avis sur la validation de la candidature de Aoun par Geagea

Les traditionnelles rencontres parlementaires du mercredi ont permis aux députés de sonder Aïn el-Tiné sur la nouvelle donne qui prévaut désormais au niveau des candidatures à l'élection présidentielle.
Parmi les parlementaires qui ont défilé dans la matinée d'hier figurent notamment Michel Moussa, Bilal Farhat, Ali Bazzi, Émile Rahmé, Nawaf Moussaoui, Abbas Hachem, Hani Kobeissi, Ali Khreiss, Abdel Magid Saleh, Hassan Fadlallah, Ali Mokdad, Ali Ammar, Kassem Hachem et Ali Fayad. Tous ont noté que M. Berry considère que l'accord sur la présidentielle entre Samir Geagea et Michel Aoun « est un pas en avant qui soulage la communauté chrétienne et certifie qu'il n'y a pas de rivalités, mais simplement une concurrence politique ». Il a également fait savoir qu'il sera « le dernier et non le premier à commenter » cette nouvelle réalité politique « et seulement après avoir examiné toutes les données, toutes les prises de position ».
Puis, dans l'après-midi, c'est le ministre de la Défense Samir Mokbel qui s'est réuni avec le président du Parlement Nabih Berry et qui a affirmé à l'issue de l'entretien qu'il était désormais prêt à communiquer les nominations militaires lors du prochain Conseil des ministres. « Il reviendra alors au Conseil des ministres d'examiner la liste que je lui soumettrai et de prendre les mesures qui s'imposent pour nommer les personnes adéquates », a ainsi affirmé M. Mokbel. Expliquant par ailleurs le mécanisme adopté depuis le mandat de l'ancien président de la République Michel Sleiman, il a indiqué que « le ministre concerné se doit de soumettre trois noms pour chaque poste vacant, ensuite il revient aux ministres réunis de les examiner ». À la question de savoir si l'atmosphère politique est désormais propice à la validation de ces nominations, il a répondu par : « Inchallah. »
Également en visite à Aïn el-Tiné hier, le chef du Parti syrien national social (PSNS) Assaad Hardane, accompagné de l'ancien ministre Ali Kanso. M. Hardane a déclaré que « le Liban traverse actuellement une période très délicate à l'aune du vide institutionnel total qui y sévit (...). Ce dont le pays a besoin, c'est d'une redynamisation de ses institutions et non pas de se hâter pour élire un président (...). Concernant ce qui s'est récemment passé dans ce cadre et la candidature de Michel Aoun, nous rappelons qu'il existe une table de dialogue et un ordre du jour qui contient plusieurs points et qui constitue un package-deal : redynamisation du gouvernement et du Parlement, élection d'un président, renforcement de l'armée et nouvelle loi électorale ».
Commentant par ailleurs l'opinion donnée par M. Berry – qui a déclaré que l'alliance Geagea-Aoun est positive mais insuffisante pour la tenue d'une présidentielle –, M. Hardane a affirmé que « l'élection présidentielle est une question constitutionnelle. Elle se tient conformément aux normes, autrement dit, le Parlement élit un président lorsque le quorum est assuré. L'annonce faite par un bloc parlementaire de son soutien à un candidat, comme cela s'est produit, est un élément positif ».
Par ailleurs, Nabih Berry a reçu hier un message du président du Sénat français Gérard Larcher, qui l'a assuré du « soutien permanent de la France au service de la paix au Liban ». Il a également souligné l'importance de renforcer la coopération parlementaire entre les deux pays.

Les traditionnelles rencontres parlementaires du mercredi ont permis aux députés de sonder Aïn el-Tiné sur la nouvelle donne qui prévaut désormais au niveau des candidatures à l'élection présidentielle.Parmi les parlementaires qui ont défilé dans la matinée d'hier figurent notamment Michel Moussa, Bilal Farhat, Ali Bazzi, Émile Rahmé, Nawaf Moussaoui, Abbas Hachem, Hani Kobeissi,...

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