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Liban - Affaire Kadhafi

Hassan Yaacoub et un de ses gardes du corps toujours en garde à vue

Le famille de l'ancien député dénonce « une manœuvre politique derrière cette arrestation ».

Les partisans de l’ancien député Hassan Yaacoub ont observé hier un sit-in devant la maison du procureur général près la Cour de cassation, Samir Hammoud. Photo Ani

La famille et les partisans de l'ancien député du mouvement Amal, Hassan Yaacoub, dont le père a disparu en Libye en 1978 avec l'imam Moussa Sadr ainsi que le journaliste Abbas Badreddine, ont poursuivi vendredi leurs manifestations pour réclamer sa libération et protester contre son placement en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur le rapt de Hannibal Kadhafi. Ce dernier, l'un des fils de l'ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, avait été enlevé la semaine dernière par un groupe armé inconnu dans la Békaa avant d'être libéré par la police quelques heures plus tard. Il est en état d'arrestation depuis vendredi et mis en examen pour avoir caché des informations sur la disparition en 1978 de l'ancien président du Conseil supérieur chiite, l'imam Moussa Sadr.
Ali Yaacoub, le frère de l'ancien député, a dénoncé vendredi « une manœuvre politique derrière cette arrestation ». Il a également indiqué que le ministre libyen de la Justice a demandé qu'une délégation libanaise se rende en Libye « immédiatement pour l'informer du dossier ».
Convoqué jeudi soir par la branche des renseignements des Forces de sécurité intérieure sur ordre du parquet et placé en garde à vue depuis, M. Yaacoub est soupçonné d'avoir joué un rôle important dans l'enlèvement de Hannibal Kadhafi. Quand le père de M. Yaacoub, Mohammad, avait disparu en 1978 en Libye, le pays était dirigé par le père de Hannibal Kadhafi, Mouammar. Depuis, le Liban tient l'ancien dictateur libyen, tué lors de la révolution de 2011, pour responsable de cette disparition.

Protestation contre l'appareil judiciaire
Vendredi, la branche des renseignements des FSI a libéré trois des quatre gardes du corps de l'ancien député. Ce dernier est toujours détenu pour les besoins de l'enquête. Ses partisans ont donc poursuivi leur mobilisation en s'en prenant aux institutions judiciaires et en réclamant sa libération. Ils se sont rassemblés à 14 heures hier devant le Palais du justice. Parmi les manifestants se trouvait l'ancien député Salim Aoun, qui s'est dit « surpris que la justice libanaise s'en prenne au fils de la victime et non pas à celui du bourreau, accusant par la même occasion les services de renseignements des FSI de transmettre des informations erronées et exagérées à propos de l'ancien député détenu ». D'autres partisans ont bloqué plus tard dans la journée la route devant le domicile du procureur général de la Cour de cassation, Samir Hammoud, dans le quartier de Wata Mousseitbé, à Beyrouth, durant cinq heures. Avant de se séparer, le groupe s'est donné un nouveau rendez-vous aujourd'hui devant le Palais de justice.
« La décision d'arrêter Hassan Yaacoub a été prise suite à des informations et des preuves concrètes que nous avons reçues sur son rôle dans l'enlèvement du fils de Kadhafi », a déclaré le juge Hammoud aux médias. Il a ensuite précisé que l'ancien député de Zahlé serait maintenu en détention jusqu'à la fin de l'enquête préliminaire.
Un autre groupe de manifestants en colère à Miqneh, à 10 kilomètres au nord de Baalbeck, a utilisé des pneus enflammés pour couper la route principale reliant la ville libanaise orientale à la ville de Homs en Syrie. Les manifestants ont rouvert la route vers 10 heures après l'extinction des pneus. Dans la matinée, ils avaient brièvement bloqué la route de Masnaa-Baalbeck-Hermel. La route de l'aéroport a également été coupée durant deux heures.
Suite à l'annonce de son arrestation, des partisans de Hassan Yaacoub s'étaient rassemblés jeudi soir devant le siège de la direction générale des FSI, à Achrafieh, en guise de protestation. Des membres du groupe d'intervention des FSI s'étaient déployés sur les lieux afin d'assurer la protection du bâtiment. De violents échanges verbaux ont eu lieu entre certains manifestants et les policiers. Les forces de l'ordre ont également coupé l'axe routier Achrafieh-Furn el-Chebback, ainsi que la rue de Damas.

La famille et les partisans de l'ancien député du mouvement Amal, Hassan Yaacoub, dont le père a disparu en Libye en 1978 avec l'imam Moussa Sadr ainsi que le journaliste Abbas Badreddine, ont poursuivi vendredi leurs manifestations pour réclamer sa libération et protester contre son placement en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur le rapt de Hannibal Kadhafi. Ce dernier, l'un des...

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Parmi les manifestants se trouvait l'ancien député Salim Aoun, qui s'est dit « surpris que la justice libanaise s'en prenne au fils de la victime et non pas à celui du bourreau, accusant par la même occasion les services de renseignements des FSI de transmettre des informations erronées et exagérées à propos de l'ancien député détenu ». NORMALE LA SURPRISE ET LA SOLIDARISATION DE L'EXDEPUTE SALIMOON DU CPL AVEC LE NOMME YACOUB, PARCE QU'IL A ETE ELUE GRACE A L'APPORT MASSIF DES VOIX DES CHIITES /YACOUBITES DE LA REGION. MAIS CE QUI CLOCHE DANS SA TETE REFORMEE/DEFORMEE DE CHANGISTE/REFORMISTE CPL, C'EST QUE LES FSI ET LE PROCUREUR S'EN SONT PRIS A SON COPAIN DE YACOUB NON PARCE QU'IL EST LE FILS DE LA VICTIME COMME IL SE PLAIT A LE RAPPELER MAIS PARCEQU'IL EST SOUPCONNE D'AVOIR COMMANDITEE/ORGANISEE/PARTCICIPEE AU RAPT/ENLEVEMENT D'UN INDIVIDU NOMMEE HANNIBAL.ACTES QUI CONSTITUENT AUTANT DE CRIMES OU DE DELITS DE CARACTERE MAFFIEUX. INDEPENDAMMENT DU FAIT QUE LEUR AUTEUR SOIT FILS DE VICTIME OU PETIT FILS DE BOURREAU.

Henrik Yowakim

18 h 17, le 19 décembre 2015

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Commentaires (2)

  • Parmi les manifestants se trouvait l'ancien député Salim Aoun, qui s'est dit « surpris que la justice libanaise s'en prenne au fils de la victime et non pas à celui du bourreau, accusant par la même occasion les services de renseignements des FSI de transmettre des informations erronées et exagérées à propos de l'ancien député détenu ». NORMALE LA SURPRISE ET LA SOLIDARISATION DE L'EXDEPUTE SALIMOON DU CPL AVEC LE NOMME YACOUB, PARCE QU'IL A ETE ELUE GRACE A L'APPORT MASSIF DES VOIX DES CHIITES /YACOUBITES DE LA REGION. MAIS CE QUI CLOCHE DANS SA TETE REFORMEE/DEFORMEE DE CHANGISTE/REFORMISTE CPL, C'EST QUE LES FSI ET LE PROCUREUR S'EN SONT PRIS A SON COPAIN DE YACOUB NON PARCE QU'IL EST LE FILS DE LA VICTIME COMME IL SE PLAIT A LE RAPPELER MAIS PARCEQU'IL EST SOUPCONNE D'AVOIR COMMANDITEE/ORGANISEE/PARTCICIPEE AU RAPT/ENLEVEMENT D'UN INDIVIDU NOMMEE HANNIBAL.ACTES QUI CONSTITUENT AUTANT DE CRIMES OU DE DELITS DE CARACTERE MAFFIEUX. INDEPENDAMMENT DU FAIT QUE LEUR AUTEUR SOIT FILS DE VICTIME OU PETIT FILS DE BOURREAU.

    Henrik Yowakim

    18 h 17, le 19 décembre 2015

  • La famille et les partisans de l'ancien député du mouvement Amal, Hassan Yaacoub ont poursuivi vendredi leurs manifestations pour réclamer sa libération et protester contre son placement en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur le rapt de Hanniba LES FSI ET LE PROCUREUR SONT SUREMENET DEVENUS FOUS :ON NE TOUCHE PAS AUX AMMELIOTES DU DUC BERRY COMME ON TOUCHE PAS AUX MILICIENS DU PARTI DE DIEU ET QUI ONT ASSASSINEE DES CENTAINES DE PERSONNES LE 7 MAI 2OO8 EN PLEIN JOUR ET DEVANT LES YEUX DE L'ARMEE DE LA POLICE ET DE LA JUSTICE. RAPT, ENLEVEMENT ,KIDNAPPING ,AGRESSION OU LIQUIDATION PHYSIQUE:QUEL QUE SOIT LA SUSPICION OU L'ACTE D'ACCUSATION LA GARDE A VUE RESTE INTOLERABLE POUR CES 2 CATEGORIES D'INDIVIDUS QUI APPARTIENNENT A LA RACE INTOUCHABLE, TABOU ,BENIE ,SACREE DES HERITIERS AU DESSUS DE TOUT QUESTIONNEMENET ,AU DESSUS DE TOUTE GARDE A VUE,AU DESSUS DE LA PATRIE ET AU DESSUS DES LOIS DE LA REPUBLIQUE.

    Henrik Yowakim

    17 h 28, le 19 décembre 2015

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