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Culture - L’œil de l’Afej

Le Choix de l’Orient : Racine, mon amour

Hier encore, c'était Mathias Enard, Sorj Chalandon, Kamel Daoud. Aujourd'hui, la place est à Nathalie Azoulai. Le Choix de l'Orient est fait : Titus n'aimait pas Bérénice. Sauf que les cœurs de la majorité des 300 étudiants de 17 universités dans 10 pays arabes ont flanché pour Bérénice. À 10 voix contre 6, la réactualisation de la tragédie de Racine a été primée. L'écriture vive, intelligente, fluide, souple, mais aussi le thème de la douleur abordée non comme une fin en soi, mais en tant que point de départ, l'illusion de la passion et l'incitation à s'y prendre plutôt qu'à s'en méfier : voilà autant d'arguments qui ont soutenu cette transposition de Racine en partenaire d'une convalescence sentimentale. Autre raison invoquée : la Bérénice de la mythologie évoque l'Orient délaissé. L'ambassadeur de France Emmanuel Bonne et le ministre de la Culture Rony Araiji, présents à la cérémonie, avaient pourtant insisté dans leurs allocutions respectives sur l'importance qu'occupe l'Orient dans la sphère francophone. Un Orient tout aussi présent dans Boussole de Mathias Enard, et 2084 : la fin du monde de Boualem Sansal qui étaient aussi en lice.

Nidal AYOUB

Afej: Association DES francophone de journalisme.

Hier encore, c'était Mathias Enard, Sorj Chalandon, Kamel Daoud. Aujourd'hui, la place est à Nathalie Azoulai. Le Choix de l'Orient est fait : Titus n'aimait pas Bérénice. Sauf que les cœurs de la majorité des 300 étudiants de 17 universités dans 10 pays arabes ont flanché pour Bérénice. À 10 voix contre 6, la réactualisation de la tragédie de Racine a été primée. L'écriture...

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