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Économie

La bataille euro-dollar

Commençant par l'Europe, la position de la Banque centrale est surtout floue. L'inflation vient de repasser en territoire négatif, tandis que la monnaie unique ne perd plus du terrain face au dollar, profitant de la nervosité actuelle des marchés boursiers et de son nouveau statut de carry trade currency. Cette nouvelle situation pousse la Banque centrale européenne à considérer une amplification du programme d'assouplissement quantitatif, qui pourrait être annoncé dès la prochaine réunion ce 22 octobre.
Aux USA, la Réserve fédérale ne l'entend pas de cette oreille à court terme. Alors que l'hypothèse d'un retour à la normalisation hante toujours les marchés, la Banque centrale américaine vient à nouveau de retarder cette échéance. Selon le compte rendu de sa dernière réunion, plusieurs membres du comité restent favorables à une action d'ici à la fin de l'année mais alimentent du même coup le paradoxe de l'autorité monétaire de Washington. Presque prête et en même temps très soucieuse d'une économie mondiale qui ne cesse de ralentir, on voit mal comment la Fed pourrait faire en décembre ce qu'elle n'a pas fait trois mois plus tôt, surtout si le dollar reste aussi fort. Ainsi, ni la macroéconomie des émergents, en l'occurrence la Chine, ni les dernières statistiques américaines poussent à considérer davantage de témérité aux USA.

Cet article est réalisé par Fidus

Commençant par l'Europe, la position de la Banque centrale est surtout floue. L'inflation vient de repasser en territoire négatif, tandis que la monnaie unique ne perd plus du terrain face au dollar, profitant de la nervosité actuelle des marchés boursiers et de son nouveau statut de carry trade currency. Cette nouvelle situation pousse la Banque centrale européenne à considérer une...

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