Appel d’offres des déchets : précisions de Lavajet sur les chiffres

La compagnie Lavajet, qui fait partie du consortium qui aurait dû remporter l'appel d'offres de la gestion des déchets de Beyrouth et de ses banlieues – un appel d'offres annulé mardi en Conseil des ministres –, a publié hier un communiqué dans lequel elle dit mettre les choses au clair. « L'offre présentée par la compagnie représente, contrairement à l'impression qui a été donnée, des économies pour les caisses de l'État, sans compter qu'elle améliore les services de gestion des déchets dans la capitale », souligne le texte.
Lavajet insiste sur la comparaison avec la compagnie qui gérait les déchets de Beyrouth et du Mont-Liban jusque-là, Sukleen. « Si nous voulions offrir les mêmes services que Sukleen, sans compter le balayage, le prix que nous aurions proposé aurait été de 81 dollars seulement, poursuit le texte. Si on ne compte pas les investissements dans les techniques de traitement, notre prix aurait été de près de 40 % moins cher que celui de la compagnie actuelle. Même avec les frais d'investissement, il reste de près de 15 % plus bas. »
La compagnie affirme que ses coûts d'investissement sur une période de sept ans se seraient élevés à 130 millions de dollars.